samedi 4 août 2012

Pour l’Avenir de la Nation: la parole au peuple

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LE MPDD (MOUVEMENT POPULAIRE POUR LA DÉMOCRATIE DIRECTE)  veut donner la parole au peuple.

Donner le dernier mot au peuple pour tous ce qui concerne la nation y compris les traités internationaux. Des décisions portant sur des domaines importants,  tel est le cas des rimeurs de cette dite compensation pour les supposés prisonniers politique de Ben Ali.

LE MPDD (MOUVEMENT POPULAIRE POUR LA DÉMOCRATIE DIRECTE) souhaite étendre le référendum obligatoire en matière de décisions qui concerne la nation et les traités internationaux. Son initiative populaire "Pour l’Avenir de la Nation: la parole au peuple!",  doit être soumise au vote dans cette constitution, et doit être soutenue par l’ensemble des députés de cette constituante. L’initiative du MPDD vise demander l'avis de la population pour tous les traités portant sur des "domaines importants", entraînant une nouvelle dépense de plus d'un milliard de Dinars y compris tous les frais récurrents qui s’y rattachent.

L’ensemble des Partis progressistes et les associations économiques soutiennent cette initiative du MPDD. Les autres partis comme ceux de la troïka, la rejettent (voir la combattent).

Contre l'influence des Lobbies et ingérence international

Le MPDD (Mouvement Populaire pour la Démocratie Directe)  passait le cap des urnes, toutes les conventions relatives à la liberté, l'équité sociale,  la formation et la qualification des jeunes, le développement régional et le respect des croyances seraient obligatoirement soumis au peuple. Actuellement, le référendum obligatoire n'est prévu qu’ à la seule décision de ceux qui nous gouvernent et pour des communautés supranationales.

Pour le MPDD, le peuple et les régions seraient "enfin dotés du droit de codécision nécessaire dans la politique intérieur et extérieure". Il s'agit aussi selon le MPDD de contrer l'influence croissante des lobbies tunisiens et/ou internationaux qui ont fait perdre à la Tunisie une partie de son pouvoir et de sa souveraineté.

Initialement, l’assemblée de la constituante était envisagée de combattre la tyrannie, la suprématie écrasante des Rcdistes et de la mafia qui s’y rattache ainsi que de prendre l'initiative avec un contre-projet direct en faveur de l’équilibre des régions. Il envisageait de soumettre les orientations de la Tunisie et les traités internationaux "d'importance constitutionnelle" au référendum obligatoire. Cette constituante avait finalement refusé cette mission noble pour la faire substituer avec une autre tachée par l’obscurantisme.

Deux fois plus de votations

Les Partis de la troïka jugent l'initiative inutile puisque le peuple peut déjà se prononcer sur les décisions importantes et que la majorité des accords internationaux ne sont pas contestés. Vouloir les soumettre au référendum obligatoire ne ferait que prolonger inutilement les délais avant de les appliquer. Et pourrait conduire à une multiplication "absurde" des votations avec des coûts totaux dépassant les millions.

Autre aspect critiqué, le texte donnerait un poids  important aux régions dans des domaines qui ne les concernent pas directement. Une double majorité (peuple et régions) de "oui" serait en effet nécessaire, alors que la majorité du peuple suffira pour des lois de même niveau. Enfin, le terme "domaines importants" est si flou que le Conseil de la constituante et le Gouvernement devront à chaque fois débattre pour savoir si le référendum obligatoire doit ou non s'appliquer.

Cette attitude négative visant à centraliser le pouvoir n’est il pas anti-démocratique ? Ne serait il pas préférable de faire participer le peuple dans l’avenir de la Nation ? Les régions ne doivent elles pas collaborer à tous les programmes relatifs aux projets visant à réduire le déséquilibre régional ?

C’est tous cela la démocratie directe et participative.

Signé Tarek  Abdellatif

 

Posted via email from tarlatif's posterous

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