Jacob Cohen écrit au Médiateur de la République
A Monsieur le Médiateur de la République française
Je suis un écrivain franco-marocain, âgé de 67ans, résidant à Paris.
Le 12 mars 2012, j’ai été agressé physiquement à Paris, avant une conférence, insulté et menacé, par la Ligue de défense juive. Ce groupe a filmé l’agression et l’a revendiquée sur son site. Un témoin a reconnu 3 des agresseurs. Une plainte a été déposée.
Bien que les autorités françaises compétentes connaissent ce groupe qui sévit depuis plus de 15 ans, rien n’a été fait pour les empêcher de récidiver.
J’ai de nouveau été agressé le 5 juillet 2012 à Paris, par la LDJ, qui a filmé et posté l’agression sur son site, en s’en glorifiant. Une plainte a été déposée.
Voici la vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=7ciuNELGd6w
J’ai écrit aux ministres de l’Intérieur et de la Justice pour connaître l’avancement de l’enquête. Je m’étonnais dans ces courriers que ce groupe connu pût continuer à agir ouvertement et avec une telle impunité. Ces ministres n’ont même pas daigné me répondre.
Il existerait 2 types de citoyens juifs : Ceux dont l’agression, réelle ou fantasmée, soulève la mobilisation de la République et de tous ses moyens pour retrouver et punir les coupables. Ceux-là sont les « bons juifs » qui vivent dans la mouvance du CRIF et bénéficient de son immense protection.
Et puis il y a les juifs qui critiquent la politique d’occupation et de colonisation israéliennes. Ceux que le CRIF considère comme des renégats. Et qu’il faut étouffer dans le silence médiatique. Et que les autorités françaises complaisantes « oublient » de protéger.
Monsieur le Médiateur, trouvez-vous normal, légitime et légal que mes agresseurs se promènent librement dans les rues de Paris et continuent à me narguer en me menaçant d’autres exactions, alors qu’ils sont connus des services de police ?
Monsieur le Médiateur, n’ai-je pas droit, comme n’importe quel citoyen de ce pays, à la protection dont tout le monde doit bénéficier de manière égalitaire ?
Monsieur le Médiateur, trouvez-vous républicain que les administrations concernées traitent avec un silence méprisant toutes mes demandes d’éclaircissement et de protection ?
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Médiateur de la République française, mes salutations les plus respectueuses.
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