lundi 27 août 2012

D'où vient l'argent des banques centrales ?

La vérité de BCE à travers l'histoire: BCE est il un Bourguibiste ou le Chouchou de Wassila et des Ben Ammar

Finance et Crise: Le dollar australien : un refuge pour les Etats-Unis et l'Europe ?

Le dollar australien ne devrait pas être fort. La croissance mondiale est ralentie. Les matières premières clés comme le minerai de fer et le charbon sont en train de baisser depuis leurs plus hauts records. Les revenus d'exportation de l'Australie peuvent rester élevés symboliquement mais cela sera possible grâce à la hausse du volume des exportations et des prix moins élevés. Le temps des marges élevées avec des gains à deux chiffres est sans doute terminé.
Si le boom....... Voir +Infos

 

http://tarlatif.skyrock.com/3110838781-Finance-et-Crise-Le-dollar-australien-un-refuge-pour-les-Etats-Unis-et.html

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dimanche 26 août 2012

LES OBJECTIONS DES DOCTRINES OPPOSÉES AUX NÉO-LIBÉRAUX

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Du début du XIXe au milieu du XXe siècle, les conceptions philosophiques des hommes et les interprétations scientifiques des économistes ont beaucoup évolué. Même si les libéraux contemporains se refusent à critiquer sommairement leurs prédécesseurs, ils sont marqués par ces transformations. A la philosophie naturaliste et hédoniste des uns ou évolutionniste et matérialiste des autres au XIXe siècle a succédé de nos jours une philosophie à la fois idéaliste et volontariste profondément opposée au « passivisme » et au fatalisme d'antan. Sur le plan scientifique, la théorie économique néo-classique et les apports positifs du keynésianisme ont permis d'approfondir la connaissance du fonctionnement et de l'évolution des systèmes économiques.

C'est au nom même de ces nouvelles optiques philosophiques et scientifiques que les néolibéraux critiquent aussi bien le libéralisme traditionnel que le collectivisme ou certaines doctrines qui se veulent des « voies moyennes ».

- La critique du libéralisme traditionnel est essentiellement celle du laisser-faire.

Quand les régimes corporatifs ou administratifs étouffaient encore l'activité économique, ce mot d'ordre avait une utilité incontestable. Mais ce principe révolutionnaire se transforma, après l'abolition de ces régimes, en principe conservateur dès lors qu'il justifiait systématiquement la passivité absolue de l'Etat. Or cette passivité fut à l'origine d'une véritable dégradation du régime libéral : l'abstention de l'Etat permit aux entrepreneurs de réaliser des concentrations et des ententes qui allaient éliminer la libre compétition et par là même supprimer non seulement les avantages économiques et sociaux du système, mais encore les mécanismes auto-régulateurs qui lui étaient inhérents Devant les conséquences néfastes de cette évolution, les libéraux auraient dû réagir rapidement par le rejet du principe du laisser-faire. Mais, et c'est là une seconde critique du libéralisme traditionnel, leur philosophie naturaliste et hédoniste et leur culte absolu de la liberté les empêchaient de rechercher les voies d'une solution libérale économiquement et socialement plus satisfaisante. Dans une conception idéaliste de la société une telle passivité est absolument condamnable.

La critique de ces déviations du libéralisme ne met pas en cause la validité des arguments en faveur d'un régime reposant effectivement sur la liberté individuelle, la libre recherche de l'intérêt individuel, l'appropriation privée, la compétition économique et le mécanisme des prix. Au contraire, sous  l'influence des néo-classiques, les néolibéraux croient peut-être encore plus que les classiques aux vertus d'un système économique de libre disposition des biens et de concurrence parfaite, susceptible, selon la théorie, de réaliser l'optimum économique et social. Ils reprochent donc essentiellement aux anciens libéraux d'avoir laissé se perdre le vrai libéralisme.

- L'opposition au collectivisme et au dirigisme qui lui est inhérent est plus radicale.

Elle est d'abord d'ordre philosophique et politique : la liberté est indivisible et la suppression de la liberté économique entraîne généralement celle de la liberté politique. Mais le collectivisme dirigiste, qu'il soit socialiste ou fasciste n'a pas seulement ces inconvénients politiques. Sur le plan strictement économique, il révèle deux défauts principaux : l'insécurité et la réduction de l'approvisionnement en biens de consommation et l'échec des méthodes centrales de direction dans les relations économiques internationales, au moment où l'économie industrialisée évolue vers de grands marchés et vers la division internationale du travail. Sur le plan social, la concentration du pouvoir économique, sa réunion avec le pouvoir politique, l'accroissement de la dépendance sociale, la menace permanente pesant sur les garanties légales sont ses principaux inconvénients. Dans la mesure même où l'économie se développe, les défauts proprement économiques de ce système de « gestion de la pénurie » ne cessent de s'accroître parce que la centralisation des décisions fait obstacle au développement et à l'initiative des multiples cellules d'une économie de plus en plus complexe.

Ainsi il apparaît que, bien loin de représenter l'avenir économique, le collectivisme constitue une organisation économique des sociétés relativement sous-développées. Ce n'est qu'une forme modernisée de l'ancien mercantilisme. Prétendre qu'une évolution fatale entraîne les sociétés vers cette forme d'organisation, c'est admettre que l'humanité puisse connaître la régression. Certes les monopoles et les ententes qui compromettent l'économie de marché pourraient mener tôt ou tard vers la collectivisation et l'étatisation, mais rien n'empêche, au nom du progrès économique et social, de les freiner, voire de les éviter, ou au moins d'en éviter les abus. Pas plus qu'aux soi-disant lois naturelles, les hommes ne sont soumis aux prétendues lois historiques de l'évolutionnisme.

 - Des doctrines dites « moyennes », telles que le corporatisme, l'interventionnisme, le dirigisme ou le planisme souple... prétendent éviter les inconvénients des deux conceptions précédentes en combinant une économie de marché avec une organisation ou une politique destinée à en corriger lés abus. Mais ces politiques ont toutes le grave défaut de vouloir améliorer l'économie de marché en supprimant ou en réduisant ce qui fait précisément la base et la force de cette économie, à savoir la compétition généralisée et le mécanisme d'orientation que constitue le système des prix. Elles limitent ainsi l'efficacité de cette économie sans nécessairement obtenir en contrepartie la réduction effective de tous les inconvénients du laisser-faire et en ajoutant de surcroît les distorsions économiques et les inégalités sociales inhérentes à toutes les interventions étatiques, même quand elles ne sont pas faites à la demande de groupes d'intérêts. L'erreur de ces doctrines « moyennes » est de ne pas s'appuyer sur une connaissance approfondie de la logique du fonctionnement des deux systèmes économiques concevables : économie décentralisée ou de marché et économie 'centralisée ou de plan. Une telle étude montre que des politiques économiques intermédiaires peuvent constituer des -solutions de transition ou d'appoint, mais non des solutions durables et générales pour l'organisation globale de l'économie.

La vraie solution aux problèmes économiques et sociaux des sociétés développées du XXè siècle est, selon les néolibéraux, celle d'une économie de concurrence.

Idées sélectionnées et proposées par Tarek Abdellatif

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LES DIVERSES ÉCOLES NÉO-LIBÉRALES

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On trouve des néolibéraux dans un très  grand nombre 'de pays. Une association internationale, constituée après la guerre et dans l'esprit du Colloque de 1938, la « Mont-Pélerin Society » (du nom du lieu de sa première réunion en Suisse), les réunit tous les ans en un Congrès où sont traités dans une optique doctrinale les problèmes économiques de l'heure. A cet égard le néo-libéralisme apparaît paradoxalement comme l'un des mouvements de pensée économique les plus organisés. Mais on peut distinguer dans ce mouvement quelques courants ou même des écoles particulièrement actives et aux caractéristiques souvent assez spécifiques.

- Les libéraux néo-marginalistes : Il s'agit là d'un courant assez peu réformiste, qui assure en quelque sorte une transition avec l'ancien libéralisme. Il groupe principalement un certain nombre d'auteurs autrichiens qui s'étaient exilés aux Etats-Unis après l'annexion de l'Autriche par Hitler et qui avaient d'ailleurs déjà acquis préalablement une grande réputation dans le domaine de la théorie économique. On peut citer outre L. von Mises, R. Strigl, F.  von Hayek, F. Machlup, G. Haberler, Halm, Barone, Pierson. Ces auteurs sont surtout attachés à l'économie libre parce qu'elle leur semble assurer l'allocation optimale des ressources par le calcul économique le plus rationnel et en raison des risques d'esclavage politique qu'entraîne l'adoption de régimes économiques collectivistes.

- Les libéraux français : Deux tendances coexistent en France : une tendance assez traditionnelle, très attachée à l'individualisme et à la liberté pour elle-même, avec Louis Baudin, Louis Rougier et Daniel Villey ; une tendance plus sensible à l'efficacité d'un système concurrentiel avec des auteurs comme René Courtin, Jacques Rueff qui insiste sur « l'ordre libéral » ou Maurice Allais qui défend un « planisme concurrentiel ».

- L'école de Londres : Elle s'est constituée déjà avant la guerre à la London School of Economics, dans la lignée d'Edwin Cannan, et principalement sous l'impulsion de Lionel Robbins. On doit citer particulièrement J. E. Meade, R. F. Harrod, J. Jewkes, F. C.  Benham. Cette école, tout en poursuivant une certaine tradition libérale anglaise, est l'une des plus réformistes. Il est vrai que Stuart Mill et Alfred Marshall étaient déjà des libéraux très ouverts aux problèmes sociaux. Mais, surtout, cette école est la seule qui soit imprégnée de l'influence keynésienne. Plusieurs de ses auteurs ont été des disciples de Keynes et se sont efforcés d'intégrer son enseignement au libéralisme. Si Keynes a eu également des disciples socialistes et s'il a condamné certains aspects du libéralisme, il n'a jamais demandé l'abandon de l'économie de marché. Au contraire, dans la « Théorie générale », il écrivait cette proposition caractéristique : « Nous estimons que la suppression des lacunes de la théorie classique ne conduit pas à abandonner le « système de Manchester », mais simplement à indiquer la nature du cadre qu'exige le libre jeu des forces économiques. » Cette position a d’ailleurs amené certains commentateurs à le qualifier de néo-libéral, ce qui est certainement excessif. Mais, quoi qu'il en soit de Keynes, ses disciples néo-libéraux, comme Meade dans « Planning and the Price Mechanisrn », demandent de profondes réformes de structure, et en particulier une répartition plus égalitaire des revenus pour éviter la domination de l'économie par les plus riches.

- L'école de Fribou:rg : Constituée en Allemagne vers 1933 sous l'impulsion de Walter Eucken, professeur à l'Université de cette ville, elle est l'un des noyaux les plus importants du libéralisme moderne. On peut citer, entre autres, Franz Böhm, Léonhard Miksch, Friedrich Lutz, et hors de l'école, mais très proches de sa pensée, d'autres grands néolibéraux allemands comme Wilhelm Röpke, Alexander Rüstow, Alfred Müller-Armack, Gustav Schmölders et enfin Ludwig Erhard. Sa revue annuelle « Ordo » est la plus importante publication périodique du mouvement néo-libéral. Très influencée par la philosophie idéaliste de Kant, fortement marquée par l'apport de juristes et de sociologues libéraux, cette école a élaboré avec beaucoup de rigueur et d'esprit systématique l' « ordolibéralisme », une doctrine considérée comme un nouveau libéralisme adapté aux exigences d'un pays développé du XX' siècle. L'accent est mis moins sur l'idée de liberté que sur celle de l'ordre économique. Il s'agit de réaliser un système concurrentiel qui éviterait les inconvénients à la fois du laisser-faire et du dirigisme. Une politique économique ferme, une politique sociale intense et une politique sociologique très vaste doivent permettre de réaliser une « économie sociale de marché ». Cette école est probablement celle qui a le plus systématiquement élaboré sa doctrine et s'est le plus engagée dans la vie politique pour la faire triompher dans les faits.

- L'école de Chicago : A la suite de J.-B. Clark et de son fils J.-M. Clark, s'est constituée à l'Université de Chicago la principale école néo-libérale américaine. On peut citer parmi ses membres H. Simons, H. Hazlitt, L. Griffin, F. Knight, G. Stigler et surtout Milton Friedman. La conception néo-libérale de ces auteurs repose essentiellement sur l'idée de l'efficacité économique et de la valeur politique de la liberté. lis accordent une importance toute particulière à la politique monétaire, nationale et internationale, qu'ils considèrent comme la pierre angulaire de l'économie de marché. Friedman et ses disciples sont d'ailleurs les théoriciens mondiaux les plus réputés des questions monétaires. Comme l'école de Fribourg, celle de Chicago est un centre particulièrement actif dans l'élaboration et la diffusion de la nouvelle doctrine libérale. Milton Friedman et ses collaborateurs sont d'ailleurs parmi les conseillers les plus écoutés de l'actuelle administration Nixon.

On pourrait encore citer l'école italienne qui sous l'impulsion initiale de l'ancien président de la République, Mario Einaudi, défend une philosophie économique et sociale assez proche de celle des libéraux allemands, les libéraux belges avec van Zeeland, les libéraux suisses avec W. Rappart et d'autres encore au Japon, en Inde ou en Amérique Latine. De ce caractère assez universel du néo-libéralisme ainsi que de la personnalité de ces auteurs dont plusieurs figurent au tout premier rang de la science économique contemporaine résulte une très grande variété de conceptions et donc une certaine difficulté à caractériser cette doctrine. Cependant il y a, entre tous ces auteurs, un certain nombre de points communs qui autorisent une présentation synthétique.

Idées sélectionnées et proposées par Tarek Abdellatif

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samedi 25 août 2012

L'Economie de la France est elle malade ? Surveillez ces 4 symptômes avant-coureurs

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Comme tous les malades, l'économie française présente des symptômes et dans ce cas, la France en a 4.

1 - Une nouvelle dégradation des obligations souveraines françaises
J'ai déjà parlé des conséquences d'une dégradation de la note française : elles pourraient être catastrophiques.

Maintenant que nous sommes passés "AA+", une nouvelle dégradation pourrait accélérer la catastrophe. Les effets se feraient sentir sur les marchés, mais aussi à l'échelle politique et économique -- puis à votre niveau, en tant que citoyen et contribuable.

Plans de rigueur, nouvelles mesures fiscales, faillites bancaires... Tout cela pourrait être au programme dans les mois qui viennent.

Surveillez tout nouveau communiqué des agences de notation comme du lait sur le feu. Je vous y aiderai, si vous le permettez... mais je vous en dirai plus à ce sujet dans quelques lignes.

2 - Attention aux augmentations de capital de nos banques...
Le 22 septembre 2011, une note du FMI chiffrait les pertes potentielles des grandes banques européennes à 200 milliards – 300 milliards d'euros en incluant les banques locales des six pays en difficulté notoire : Grèce, Portugal, Irlande, Belgique, Italie, Espagne.

(Au passage, rappelez-vous que cinq milliards d'euros -- et un trader nommé Jérôme Kerviel -- ont suffi à mettre en danger la finance européenne lors de la faillite de Lehman Brothers).

Les banques seront obligées de se recapitaliser. Mais n'oubliez pas qu'elles seront en concurrence directe avec les Etats sur le marché obligataire, pour lever des fonds qui se font de plus en plus rares.

Là encore, je ne peux que vous conseiller de garder un oeil sur ces augmentations de capital : au moindre signe de difficultés, renforcez immédiatement vos mesures de protection financière.

3 - ... sans parler du placement de nos obligations d'Etat !
Là encore, c'est un signal de faillite fort : le jour où le marché rechignera à nous prêter de l'argent en achetant nos obligations souveraines.

Nos dettes souveraines sont détenues à 65% par des étrangers ; nous sommes donc dépendants de leur bon vouloir à continuer d'acheter nos titres -- et donc financer nos déficits.

Or avez-vous remarqué que ces derniers temps, malgré leurs belles promesses, les fonds souverains chinois ou qatari ne sont pas si pressés d'acheter notre papier ?

Si le FESF n'attire pas les foules empressées, cela laisse mal augurer des prochaines levées de fonds de l'Etat français qui est –- répétons-le -– garant du FESF.

4 - Le seuil fatal des 6%
Là encore, nous avons vu cela plus en détail il y a quelques lignes. Dès l'instant où le rendement de l'emprunt dépasse les 6%, la situation bascule.

Le seuil a été fatal à la Grèce et au Portugal. Il a plongé l'Italie dans la tourmente. C'est à ce niveau que le point de non retour est officiellement atteint et que l'on appelle le FMI à la rescousse.

Dans notre cas, il en coûterait 30 milliards d'euros supplémentaires.

Nous en sommes à 2,2% à l'heure où j'écris ces lignes. Mais une nouvelle dégradation n'est pas à exclure -- peut-être dès cet automne. Nous serions alors sur le fil du rasoir : restez attentif à tout frémissement à la hausse de cet indicateur extrêmement important.

Il est vital de vous tenir informé, afin de pouvoir agir rapidement et efficacement en cas de faillite déclarée de notre pays.

Parce que, comprenez-moi bien, les conséquences potentielles sont dramatiques pour vous, votre argent et votre mode de vie. Elles vont au-delà de l'inévitable effondrement du CAC 40, ou même de l'inflation galopante qui s'ensuivrait, laminant votre pouvoir d'achat.

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jeudi 23 août 2012

Le Salafisme n’est pas l’Islam, mais c’est quoi ? est ce un courant ou un mouvement ?

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Certains savants arabes, comme Mohammed Abed al-Jaber et Fahmi Jedaan, considèrent que chaque islamiste est un Salafiste. L'hypothèse veut que puisque tous les islamistes se sont engagés à un ancien texte fondateur (le Coran et la Sunna du Prophète), alors il est naturel de conclure que toutes les variations des groupes islamistes sont des Salafistes (y compris al-Ikhwan al-Mouslimoun et les Frères musulmans, les groupes djihadistes, Hizb ut-Tahrir, la justice turque et le Développement, l'Ennahda tunisien et égyptien al-Wasat).

Pour les islamistes, cependant, le Salafisme a un sens plus spécifique. Il est synonyme de l'école de pensée qui prend al-salaf al-salih, les justes prédécesseurs (c'est à dire le Prophète et ses Compagnons), qui soit son seul point de référence. Ils ne cherchent pas à fournir de nouvelles interprétations ou d'autres points de vus que celles qui existent déjà. Sa principale préoccupation est les fondements de la foi et de la pureté doctrinale. Yassir Burhami, l'un des principaux Salafiste Égyptien, interprete le Salafisme comme «l'islam pur" descendu du Prophète. Une telle définition reflète la façon dont les Salafistes considèrent eux-mêmes d'être les gardiens véritables de la foi. C'est ce qui explique pourquoi ils sont constamment accusés d'être d'exclusion par  leurs adversaires. Une telle définition exclut un large éventail de forces politiques islamiques qui pourraient avoir embrassé la doctrine Salafiste quand ils ont commencé, mais qui ont déménagé loin de celle-ci au fil des années passées dans la politique.

Bien que les mouvements Salafistes disent que leur mission ultime est d'émuler Al-Salaf Al-Salih, cela ne devrait pas suggérer qu'ils vivent dans un moment figé dans l'histoire de l'Islam, car ces mouvements sont les produits de fois moderne. En d'autres termes, ce sont des mouvements modernes qui interprètent les textes sacrés sélectionnés de la vie du Prophète et de ses compagnons mais seulement pour ce qui convient à leur message de la journée. Bien que la récente manifestation de la branche militante du Salafisme doit être comprise dans le contexte de la montée de la politique islamiste dans le monde arabe et musulman. Cette branche a trouvé son expression dans la forme de mouvements d'organisation sociale émergente, des institutions religieuses et des associations caritatives. Il s'agit notamment les Frères musulmans d'Égypte (au cours de ses premières années), Ansar al-Sunna alMuhammadiya [Les partisans de la vie du Prophète Sunna], al-Jam'yia al-Shar'yia [Association de la Jeunesse islamique en Syrie], l'Association des chercheurs en Algérie et le Mouvement pour le retour du Califat en Inde et en Indonésie.

La manifestation la plus importante du Salafisme, a émergé au tournant du siècle dernier, sous la rubrique du Salafisme réformiste, al-Salafyia al-Islahyia. Cette marque du Salafisme appelle à une nouvelle interprétation du texte qui s'engage sur les problèmes de société et les préoccupations et qui offre une alternative au modèle occidental de l'intérieur d'un cadre de référence islamique.

Au cours des trois dernières décennies, l'émergence de forces islamistes qui ont fait des percées dans la politique électorale dans de nombreuses parties du Monde arabe et musulman ont forcé un débat entre les Salafistes en matière d'activisme politique, ce qui était autrefois considéré comme tabou.

Contrairement pour d'autres militants islamistes, les Salafistes ne possèdent pas une particulière vision de la politique. Ils n'ont pas réussi à articuler une plate-forme politique ou projet. Leurs failles dans la pratique de la politique c’est qu'ils sont préoccupés par ce qui est halal [autorisés] et ce qui est haram [interdit] et ne sont pas encore qualifiés pour faire partie du processus politique. Cependant, deux facteurs politiques sont cités comme l'élaboration et l’Évolution du Salafisme ainsi que le discours qui traite les relations avec le «impériale» de l'Ouest et l'État-nation émergente. Tous deux ont provoqué le mouvement Salafiste pour défendre vigoureusement l'identité islamique à tous les niveaux - religieux, politique et sociale. Alors que les Salafistes sont le seul groupe islamiste qui n'a pas de hiérarchie structurelle en tant que tels, ils partagent toujours des points communs avec d'autres mouvements islamistes contemporains. Les premiers islamistes ont été concernés par l'élaboration d'un nouveau paradigme pour une renaissance qui est fondée sur une Cadre de référence islamique, alors que les principales préoccupations des mouvements néo-islamiste sont l'identité et les moyens de la défendre.

Proposé par : Tarek Abdellatif

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Un Critère de faillite annoncée de la France et du systéme de convenance

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Voici la suite 2 de l'article France 2013 et LA FAILLITE : La faillite de la France est elle proche ? Est-elle bien réelle ?

Cette partie est la suite 2 concerne un seul critère  pour expliquer les raisons de la faillite annoncée de la France et du systéme de convenance .

Critère de faillite n°3 :
Pour tondre un mouton,
encore faut-il qu'il lui reste de la laine sur le dos...

La pression fiscale en France est déjà l'une des plus élevée d'Europe. Les dépenses publiques de notre pays représentent 56,6% du PIB. Ces dépenses publiques sont financées par les impôts. La pression fiscale est donc de 56,6%.

Selon l'étude de l'Institut Economique Molinari et d'Ernst & Young :

Le taux d'imposition réel du salarié moyen augmente dans l'Union européenne de 0,24% en 2011. Il est passé de 43,99% en 2010 à 44,23%, en grande partie en raison de l'augmentation de la TVA dans 13 états membres depuis 2009.

Dans six pays, plus de la moitié des revenus liés au travail sont prélevés au titre des impôts et taxes retenus dans le périmètre de notre étude (Belgique, Hongrie, France, Autriche, Allemagne, Suède).

Pour classer la pression fiscale qui s'exerce sur les salariés, l'Institut Molinari a également procédé au calcul du "jour de libération fiscale" -- c'est-à-dire le jour de l'année civile où vous commencez à travailler pour votre compte.

Le constat est sans appel : un Français ne travaille que pour l'Etat jusqu'au 26 juillet de l'année civile ! Plus de la moitié de votre année se passe à travailler pour le gouvernement... sans que votre labeur ne vous rapporte quoi que ce soit.

Et ne vous faites pas d'illusions : ce n'est pas parce que vous faites déjà partie des citoyens les plus taxés du monde que l'Etat ne va pas augmenter sa pression : il y va de sa survie, après tout...

Les nouvelles mesures d'imposition annoncées par François Hollande ne sont qu'un début. Soyez prêt à travailler encore plus... pour payer plus.

 

Préparez-vous à l'écrasement de la classe moyenne

Eh bien, clament pas mal de personnes bien intentionnées, il n'y a qu'à taxer les plus riches ! Avec toutes ces niches fiscales, c'est bien le diable si on ne débusque pas assez de milliards pour résoudre nos problèmes !

Détrompez-vous. Déjà, la notion de "riches" est franchement fluctuante.

Selon l'INSEE en 2009, si vous aviez plus de 2 987 euros par mois de revenus net, vous faisiez partie des riches.

Selon François Hollande lors de la campagne présidentielle de 2007, était riche celui qui disposait de plus de 4 000 euros / mois de revenus.

Pour le moment, vous êtes considéré comme riche à partir de 250 000 euros par an de revenus imposables. C'est en tout cas le seuil qu'a arrêté le gouvernement en 2011.

Mais surtout, le calcul est implacable... Selon la chaîne télévisée TF1, voici ce que donne l'idée d'une taxe de 3% sur les revenus des présumés riches :

Revenus annuels
en euros

Nombre de foyers touchés

Recette fiscale annuelle en millions d'euros

500 000 euros

30 000

200

150 000 euros

300 000

1 500

Taxer les riches procurerait donc entre 200 millions et 1,5 milliards d'euros de recettes...

C'est dérisoire : n'oubliez pas que nous parlons d'une dette de 1 789,4 milliards dont les seuls intérêts nous coûtent près de 49 milliards !

Supposons maintenant que l'Etat confisque 90% des revenus des présumés riches gagnant plus de 150 000 euros. Ils verraient leurs revenus disponibles ramenés à 15 000 euros annuels, soit 1 250 euros par mois, donc sous le SMIC (1 425 euros par mois).

Malgré cette confiscation, l'Etat n'encaisserait que 45 milliards d'euros, pas tout à fait de quoi faire face aux intérêts de sa dette... qui grossirait encore.

Il faudra trouver d'autres riches... Et le moyen le plus simple consistera à abaisser toujours plus le seuil de richesse.

De cette manière, la France pourrait ne compter bientôt que des riches, donc taxables. Les pauvres, eux, auront disparu des statistiques, de la même façon qu'on raye les chômeurs découragés des statistiques de l'emploi.

En pratique, ce serait tout simplement l'écrasement de la classe moyenne : elle deviendrait la victime systématique des politiques d'austérité et de taxation, provoquant son appauvrissement... Tandis que les plus modestes, ployant eux aussi sous le fardeau fiscal, seraient bien en peine de grimper dans l'échelle sociale. Il est d'ailleurs dramatique de constater que la jeune génération actuelle est la première depuis le 20ème siècle à savoir que son niveau de vie ne sera pas supérieur à celui de ses aînés.

Un pays sans classe moyenne est un pays pauvre. Un pays dont la classe moyenne diminue est un pays qui s'appauvrit !

 

Et la croissance, alors ?

Honnêtement, j'ai hésité à ajouter ce chapitre. Parce qu'il me semblait presque indécent de parler de "croissance" dans le contexte actuel. Il est vrai que, classiquement, la seule autre façon de rembourser les dettes serait que l'Etat augmente ses recettes fiscales grâce à la croissance.

Mais quelle croissance ? Elle a péniblement atteint les +1,7% sur l'ensemble de 2011. Elle a stagné durant les deux premiers trimestres 2012... et on l'attend à -- royalement -- à +0,4% sur l'ensemble de l'année 2012 !

Au moins échappons-nous à la récession, se féliciteront sans doute les autorités et les médias grand public. Certes. Mais c'est avec ça (et 2,75 millions de chômeurs, un record depuis 15 ans) qu'on va regonfler notre budget national ? Soyons sérieux.

Année après année, les budgets de la France ont été élaborés comme si le baby boom et les gains de productivité de l'automatisation puis de l'informatisation étaient éternellement garantis. Ce n'est pas le cas. La population vieillit ; les gains de productivité sont désormais marginaux.

Jamais un pays n'est devenu riche en levant des impôts. Mais comme l'absence de croissance ne permet pas d'augmenter les recettes, c'est la seule voie possible. Hélas, partant d'une pression fiscale record, elle deviendra vite insoutenable.

 

Voici les articles en rapport:

-1/ France 2013 et LA FAILLITE : La faillite de la France est elle proche ? Est-elle bien réelle ?

-2/ Quatre critères objectifs pour une faillite annoncée

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La Politique des complots : La récolte sera t-elle plus amer pour les Etats-Unis et le monde entier ?

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Les États-Unis contribuent ils, sans le savoir, à la renaissance du califat islamique ?

L'administration Obama, la CIA et le Pentagone ne cachent plus leurs soutiens aux islamistes. Ils étaient en faveur de la participation des islamistes modérés au sein du gouvernement, une nécessité née pour un non-Arabie, agent arabes, puisque l'Arabie Saoudite était un agent du djihadiste, salafiste [2], wahhabites et de l'Islam Talibani. Le choix des USA s'est porté sur Qatar, le petit État riche et qui cherche à jouer un rôle dans la région, et qui englobe aussi les frères musulmans Baron Yusuf al Qaradawi. Au fil des ans, grâce à des fonds énormes, et par la chaîne Al-Jazira, le Qatar avait joué un rôle dans l'augmentation du mécontentement envers les anciens régimes et ouvrant la voie à une prise de pouvoir des islamistes dans la région en assurant leur promotion. Le Qatar a financé plusieurs institutions et groupes de réflexion qui abordent le sujet de l'islam et de la démocratie et a même joué l'avocat pour la participation des islamistes au gouvernement. Depuis plusieurs années, Saad Eddin Ibrahim, Radwan Masmoudi et autres amis des Frères musulmans et le Qatar ont été actif aux États-Unis et en Europe en favorisant la participation des Frères musulmans et les islamistes au sein du gouvernement par le biais des urnes. En une seule année, dix grandes conférences ont eu lieu aux États-Unis et en Europe, parrainée par les universités et les célèbres Think tanks occidentaux et à discuter de la participation des islamistes au sein des gouvernements - ce qui pose la question: d'où provient  ces importantes sommes nécessaires pour financer ces conférences?

Après l'effondrement de l'ancien régime en Tunisie, l'Égypte et la Libye, le Qatar a concentré son attention vers l’alimentation de ses alliés islamistes avec des fonds massifs pour leur permettre d'accéder au pouvoir par des élections simulées voir malhonnêtes. L'Arabie Saoudite a rejoint l'incursion d'un financement de mouvements  wahhabites et Salafistes pour préserver son influence dans la nouvelle ère. Pendant ce temps, Hillary Clinton a annoncé que les Etats-Unis était disposé à traiter avec les gouvernements islamiques dans la région et les responsables américains ont fait visites ultérieures à la région. L'accueil chaleureux du sénateur John Kerry dans le monde musulman Fraternité bureau du Caire signifié la nouvelle affaire, et salafiste Cheikh Hazem Salah Abou Ismaïl, un candidat à la présidence, a décrit la visite de John Kerry comme un héraut de victoire et de bonne nouvelles. Il n'est pas surprenant, alors, que le Qatar est le premier pays que Rashid Ghannouchi, chef du Parti tunisien Al-Nahda, a visité après avoir remporté les élections, et que le second était aux États-Unis.

Dans le passé, les Etats-Unis avaient soutenu djihad afghan et récolté une moisson amère à New York et à Washington le 11 Septembre, 2001; mais son appui pour une prise de contrôle des islamistes et des frères musulmans à travers les urnes au Moyen-Orient serait de produire une récolte qui est beaucoup plus amer pour les Etats-Unis et le monde entier. Ces mouvements croient en la valeur de l'autonomisation  qui est, pour faire un spectacle d'embrasser la démocratie quand ils sont dans un état vulnérable, et quand le pouvoir, de poursuivre leur plan ultime qui est la création d'un nouveau Califat islamique. Cela peut très bien déclencher une troisième guerre mondiale lancée à partir du Moyen-Orient contre Israël, les Etats-Unis et l'Occident en générale, en prenant éventuellement une forme religieuse, c'est à dire l'Islam contre le christianisme et le judaïsme. Ce scénario signifie effectivement que les États-Unis contribuent, sans le savoir, à la renaissance du califat islamique, et les guerres religieuses qui suiviront.

En commençant par Hassan al-Banna et se terminant avec le leader actuel Mohamed Badie, les Frères musulmans n'ont jamais nié leurs quêtes de revivre le califat.

 Le 2 Janvier 2012, le journal arabe As-Sharq al-Awsat a publié des déclarations faites par Mohamed Badie confirmant que le président égyptien ne représente pas la plus haute autorité dans le pays, ce qui implique que la plus haute autorité serait religieuse. Suite à la réunion Mohamed Badie avec Ismaïl Haniyeh, dirigeant du Hamas qui a annoncé que le Hamas va devenir un mouvement djihadiste affiliée aux Frères musulmans en Egypte.

L'accord US / Frères musulmans / Qatarienne garantit que le soi-disant traité de paix entre l'Egypte et Israël serait maintenu, les droits des femmes et des minorités seraient protégés, l'Iran se tiendrait à distance, et que le sort du gouvernement devrait être décidé dans les urnes. Mais qui peut vraiment garantir que ces engagements seront honorés? Hamas saura-il s'accrocher à la démocratie après avoir obtenu le pouvoir? Les récentes déclarations publiées dans le journal égyptien Al-Masri al-Youm semblent effectivement confirmer ces doutes, comme Dr Ahmed Abu-Barakah, conseiller juridique du Parti Justice et Développement (l'aile politique des Frères) a déclaré: « Les États-Unis États et son aide peut aller en enfer », en ajoutant que,« Un de nos objectifs est de mettre une fin parlementaires de l'aide américaine, car elle est un moyen utilisé pour manipuler nos affaires ». L’adjoint chef des Frères, le Dr. Rashad al-Bayoumi, a déclaré dans un discours cités plus récemment par l'Agence allemande que le mouvement va intenter une action en justice contre le traité de paix, ajoutant: "Je ne suis pas lié par [le traité] à tous, et on peut le soumettre à les personnes ou son parlement élu à donner leur mot à dire". Il a souligné que les membres du mouvement ne sauront jamais s'asseoir avec les Israéliens, et ne feront jamais les efforts pour traiter avec eux (Al-Masri al-Youm 2 Janvier 2012).

Cette stratégie de traiter avec les islamistes est un jeu dangereux et non responsable qui peut se retourner avec des répercussions terribles. Il existe des précédents: en 1928, le renseignement britannique soutenu par Hassan al-Banna pour contrer la popularité du parti Al-Wafd, et en retour, ses camps ont été attaqués par l'Frères musulmans. En 1951 et 1952 l’agence israélienne de sécurité, le Shin Bet, a joué un rôle dans la création du Hamas comme un moyen de lutter contre l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) et les organisations palestiniennes de gauche. Il a ensuite été récompensé par des vagues de terrorisme. Richard Labévière dans son livre «dollar pour Terrors», a déclaré que le Shin Bet a apporté son soutien au Hamas pour contrer les activités de l'OLP. Aussi citons l'ancien gouverneur militaire israélien de la bande de Gaza, le général Saagaf, qui a dit: "Nous offrons une aide financière à certaines islamique mouvements, ainsi qu'une aide à la construction de mosquées et d'écoles pour établir un contre-pouvoir aux groupes de gauche et nationaliste que le soutien de l'OLP".

Sadate a été tué aux mains des islamistes, et avant cela, le roi Fayçal, le fondateur éminent de l'intégrisme islamique, connurent le même sort. Le président pakistanais Zia ul-Haq a également été tué, tandis que Jaafar Nimeiri fut exilé en Egypte où il est mort. Les terribles événements du 11 Septembre aux Etats-Unis ont été commis par ceux qui ont reçu de l'aide américaine en Afghanistan, tandis que Londres vit sous la menace constante posée par les fondamentalistes qu'il abrite, et l'Europe est menacée de voir sa minorité musulmane étant soit séduit ou provoqués par des fondamentalistes.

Il convient de souligner, encore une fois, que pour soutenir une prise de contrôle islamiste du Moyen-Orient se révélera être un mauvais choix stratégique sur le long terme, et pire encore, il peut être un point de départ à une troisième guerre mondiale qui serait dirigé par les mêmes islamistes qui semblent être le nouveaux alliés des États-Unis.

Proposé par Tarek Abdellatif

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lundi 20 août 2012

Quelle importance les réseaux sociaux ont-ils en tant qu’outil marketing pour les organisateurs d’évènements ?

Comment la branche événementielle utilise t-elle les réseaux sociaux?
Quelle importance les réseaux sociaux ont-ils en tant qu’outil marketing pour les organisateurs d’évènements ?  Quels médias sociaux sont utilisés ?
Dans le cas ou vous seriez intéressé pour avoir une copie de cette étude, n'hésitez pas de me contacter

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Résumé        ............................................................................................................................ 2 

 

Démographie sociale ................................................................................................... 2 

 

Analyse        .................................................................................................................... 3

 

Quelle importance les réseaux sociaux ont-ils en tant qu’outil marketing pour

 

les organisateurs d’évènements ? ................................................... 3

 

Quels médias sociaux sont utilisés ? .................................................. 4

 

A propos de quelle plateforme de média social souhaiteriez-vous obtenir

 

davantage d’informations ? ................................. 5

 

Prévoyez-vous de modifier vos activités sur les médias sociaux à l’avenir ? .......... 6

 

Combien de contenus diffusez-vous chaque semaine sur les plateformes de médias sociaux ? ................ 7

 

Quels sont vos objectifs sur les médias sociaux ?............... 8

 

Pour lesquels de vos objectifs avez-vous déjà pu constater une amélioration ? .... 9

 

Quelles raisons vous empêchent d’utiliser le potentiel des médias sociaux ? .... 10

 

Utilisez-vous des outils de suivi, pour surveiller les médias sociaux et évaluer

 

l’efficacité de vos activités ? ................................. 11

 

Quel type d’outils de suivi utilisez-vous, afin de surveiller vos activités sur les médias sociaux ?............. 12

 

Les informations les plus importantes   ......................... 13

 

Notice : Quelques conseils sur l’utilisation des médias sociaux dans le secteur de l’évènementiel ..................... 14

 

Présentation de l’utilisation des instruments de médias sociaux ............ 16

 

Conseils spécifiques pour les réseaux sociaux ................... 17

 

Facebook ........................................................ 17

 

Twitter................................................................ 19

 

XING.................................................................... 21

 

Pinterest ..................................................... 22

 

Foursquare ............................................. 24

 

YouTube..................................... 25

 

Google+ ............................................................... 26

 

Voulez vous télecharger cette étude ? Alors voici le lien:

Comment la branche événementielle utilise t-elle les réseaux sociaux?

Social-Media-Report-2012-FR.pdf Download this file

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samedi 18 août 2012

Quatre critères objectifs pour une faillite annoncée

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Voici la suite 1 de l'article France 2013 et LA FAILLITE : La faillite de la France est elle proche ? Est-elle bien réelle ?

Cette partie et suite 1 concerne deux critères objectifs pour une faillite annoncée

 

Savez-vous à quand remonte le dernier budget à l'équilibre de notre pays ?

1973. La France est dans le rouge depuis plus d'une génération ! De 1974 (élection de Valéry Giscard d'Estaing) à aujourd'hui, la dette française est passée de 21,2% du PIB à 89,3% du PIB.

Tenez, un graphique vaut mieux qu'un long discours :

Faillite_ssw_dette

Source : INSEE

Ce sont désormais 1 789,4 milliards d'euros de dette que nous nous traînons... soit près de 27 000 euros à rembourser pour chaque homme, femme et enfant habitant notre pays. Et c'est terrible à dire, mais ce n'est pas le plus grave.

Non : ce qui est en train de couler notre pays aussi sûrement qu'un boulet entraîne un corps sous les eaux, ce sont les intérêts sur cette dette.

 

Critère de faillite n°1 :
Savez-vous à quoi servent vraiment vos impôts ?

C'est logique : chaque fois que notre déficit s'aggrave, l'Etat doit emprunter de l'argent. Et qui dit emprunt, dit intérêts. Plus la somme empruntée est conséquente, plus les emprunts sont élevés.

Or actuellement, l'emprunt est colossal... et les intérêts sont gigantesques.

Quelques chiffres pour vous donner la mesure du problème :

  • En 2012, il est prévu que les intérêts se monteront à près de 49 milliards d'euros.
  • En 1980, il fallait un tiers des impôts sur le revenu pour s'acquitter de ces intérêts.
  • En 2004, c'était l'intégralité de nos impôts qui passait dans ces remboursements !

Désormais, vos impôts ne servent plus à assurer un service public digne de ce nom. Education, recherche, défense, infrastructures, logements... tous les services de l'Etat sont financés à crédit -- tandis que le produit de votre travail est taxé de plus en plus lourdement pour rembourser une dette qui s'alourdit d'année en année.

Nous sommes entrés dans un cercle vicieux... et nous ne pourrons pas en sortir sans d'immenses sacrifices. Voyez-vous, un gouvernement ne peut pas s'approprier toute la richesse de la France. Il faut bien qu'il vous reste de quoi vous nourrir, vous vêtir, vous loger.

Pour payer ses dettes et rembourser, l'Etat ne peut donc prendre que sur ses recettes : ce qu'il prélève comme impôt sur les entreprises et ses citoyens.

Selon le projet de Loi de Finances 2012, les recettes fiscales devraient s'élever cette année à 253,8 milliards d'euros. Rappelez-vous à combien se monte notre dette : 1 789,4 milliards d'euros. Il faudrait donc à l'Etat plus de sept années de recettes pour rembourser la dette nationale, ceci en arrêtant tout service public : plus de justice, de police, d'école, d'armée, de musées, d'hôpitaux, de médecins... ni même de fonctionnaires pour faire rentrer les impôts !

Et ce n'est pas tout...

 

Critère de faillite n°2 :
Où diable notre gouvernement va-t-il trouver
33% de recettes fiscales supplémentaires ?

Voici la répartition des dépenses publiques prévues pour 2012, telles qu'on peut les trouver dans un document intitulé Le budget de l'Etat voté pour 2012 en quelques chiffres.

Cette note détaille avec précision la répartition des dépenses publiques. J'en reprend ci-dessous les principaux éléments, accompagnés des chiffres de 2011... Vous verrez que la comparaison est édifiante.

 

2011

2012

Dépenses en milliards d'euros

363,4

376,2

Enseignement et recherche

87,0

87,6

Collectivités territoriales

58,0

*

Charge de la dette

45,4

48,8

Défense

37,4

38,0

Union européenne

18,2

*

Sécurité

16,8

17,5

Solidarité, insertion et égalités de chances

12,4

12,7

Gestion des finances publiques et des ressources humaines

11,7

11,6

Travail et emploi

11,6

10,1

Ecologie et développement durable

9,5

9,6

Ville et logement

7,6

7,6

Justice

7,1

7,4

Autres missions

40,7

*

* Donnée non renseignée par Bercy à l'heure où j'écris ces lignes.

Et voici maintenant, toujours selon la même source, les recettes de l'Etat français :

 

2011

2012

Recettes en milliards d'euros

271,8

290,8

TVA

130,9

137,8

Impôt sur le revenu

52,2

59,7

Impôt sur les sociétés

44,8

44,9

Taxe d'Importation des Produits Pétroliers (TIPP)

14,1

14,0

Autres recettes fiscales

12,9

18,6

Autres recettes

16,9

15,8

C'est parfaitement clair : le remboursement de la dette est devenu le troisième poste de dépenses de l'Etat.

Vous avez noté que le poste "Union européenne" n'est pas renseigné pour l'instant... C'est sans doute une bonne chose, parce qu'il devrait exploser compte tenu des graves problèmes qui affectent la Zone euro et des nouveaux efforts consentis par l'Union européenne (120 milliards d'euros pour le pacte de croissance, 100 milliards pour renflouer les banques espagnoles, etc.)... pour lesquels la France est mise à contribution alors qu'elle n'a pas un sou en poche !

Le calcul est simple. Je vais utiliser les chiffres de l'année dernière, afin d'avoir des données confirmées. A fin 2011, notre déficit fiscal se montait à :

(363,4 – 271,8)/271,8 milliards d'euros... soit 33,7% des recettes fiscales.

Il faut trouver un tiers de recettes fiscales supplémentaires.

Et n'oubliez pas le plus important ! Même si nous trouvions ces milliards supplémentaires, nous n'aurons même pas commencé à rembourser le principal. Nous aurons simplement arrêté l'hémorragie.

Où trouver un tiers de recettes fiscales en plus ?

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