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Municipales, régionales, … L'organisation de nos parti, de nos instances doit elle revoir les méthodes à décliner pour reconquérir en 2013 – 2014. Les territoires perdus sont ils largement dominé par les Nahdhaouis. Un grands nombre de délégués et responsables de partis progressistes et de socio-libéraux démocrates, secrétaires et présidents départementaux, élus locaux et régionaux, parlementaires nationaux, anciens ministres commencent à réfléchir pour se rassembler et s’unir pour les seuls intérêts de la Tunisie. Certains Socio-libéraux ont participé à plusieurs reprises, à des réunions de réflexions. « Les combats que nous avons menés commandaient que l'on ne sépare pas avant les congés d'été sans un véritable échange avec l’ensemble des nos instances de l’opposition actuelle», lançait en préambule l’un des leaders des Socio-libéraux en invitant tous les participants à s'exprimer librement et sans tabous, « à faire bouillonner le parti ». Parité, cumul des mandats, respect intangible des règles du parti, culture et identité tunisienne, Tunisiens de l'étranger, courant d’Ennahdha, ligne politique d’une opposition efficace… ont ainsi été débattus. Sans oublier la reconquête, dès 2014, des territoires perdus, thème repris aussi par les principaux orateurs de cette journée.
L’ensemble des partis progressistes et libéraux ont remarqué combien la campagne des présidentielle et législatives pouvaient « renforcé la flamme, l'enthousiasme, la mobilisation » des militants et des sympathisants. Un excellent terreau à leurs yeux pour faire pousser cette reconquête. « Il n'y a pas une minute à perdre », lance un autre leader.
« C'est le temps de venir en politique, de faire émerger beaucoup plus de femmes et d'inviter tous les militants et sympathisants croisés lors des campagnes pour mieux s'investir » poursuit un autre leader républicain, qui prédit un équilibrage de toutes les forces politiques tunisiennes y compris la réduction des pouvoir d’Ennahdha. Plusieurs conditions s’imposent : « toujours privilégier les débats de fond, être apte au combat, s'organiser et être méthodique ». « La situation est grave. La Tunisie est dans l'épreuve. Nous avons perdu parce que nous avons été bousculés par notre manque de culture politique et notre éparpillement. Cet éparpillement n'est pas finie et risque de faire effriter nos efforts. Alors, dans ce contexte, les critiques sur l'élection présidentielle sont dérisoires », je note personnellement en évoquant des « comportements misérables alors que le bilan du gouvernement de Djebali est impressionnant par le manque d’expérience et d’incompétence d’un grand nombre de ministres». Mais la reconquête de 2014 doit également s'appuyer sur l'opposition que construit certains Partis et ses parlementaires face à Ennahdha qui emmène la Tunisie droit dans le mur avec des décisions empreintes de démagogie et dénuées de toute compétence et réalisme. « Ce ne sont pas des erreurs ni des maladresses mais des fautes contre l'intérêt national. Quand la Tunisie court un si grand danger, notre devoir est de tout faire pour empêcher l'irréparable. Nous nous battons pour éviter que la Tunisie s'engage dans une glissade mortelle. Et la seule chose qui compte c'est le jugement de l'histoire qui retiendra la permanence et la clairvoyance de l'opposition », souligne un centriste démocrate. Dans le même esprit, un autre républicain déclare que l'ensemble des partis progressistes et libéraux doit mener une opposition « déterminée et pragmatique » face aux projets de cette troïka . « Notre parti se grandira toujours à être républicain, moderne, ouvert au monde et décomplexée. Républicain c'est jouer pleinement son rôle d'opposant lorsqu'on estime que les décisions qui sont prises vont à l'encontre des intérêts de notre pays. Moderne car toujours en réactivité permanente par rapport aux grandes évolutions de la société. Ouverte au monde car nous devons sortir des débats des Nahdhaouis dans lesquels se complait les partis alliés d’Ennahdha. Nous sommes décomplexés car nous aurons toujours une position ferme, conforme à nos valeurs, à notre vision de la société. Nous serons une opposition de courage et de conviction ».
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