mardi 31 juillet 2012

Les ambitions des néo-conservateurs et la destruction de 7 nations : l’Irak, la Syrie, le Liban, la Libye, la Somalie, le Soudan et l’Iran.

Sept nations en cinq ans – Le général américain Wesley Clark expose en 2007 les ambitions des néo-conservateurs remontant à 2001, qui impliquaient la destruction de 7 nations : l’Irak, la Syrie, le Liban, la Libye, la Somalie, le Soudan et l’Iran. L’Irak, la Libye et la Somalie ont souffert d’attaques directes sous forme d’interventions militaires par les États-Unis, le Liban et le Soudan tout comme la Syrie maintenant, ont souffert de manœuvres de déstabilisation et des menaces de guerre ouverte ont été proférées à l’encontre de l’Iran, il n’y a de fait aucun doute que ce plan est en cours de réalisation; que les néocons sont en train littéralement d’articuler la prochaine phase et qu’avec leurs lettres au président des États-Unis, indiquent qu’ils et les intérêts qu’ils représentent, n’ont en fait jamais quitté les commandes du navire en 2008.

L’affaire de la Syrie n’est en aucun cas à propos d’un peuple se soulevant contre un dictateur. Elle a tout à voir avec les néo-impérialistes couplant leurs rêves fomentés de longue date d’hégémonie mondiale au sein d’un « idéalisme humanitaire ”, de la promotion de la démocratie, de la liberté, et si cela échoue, l’entretien de la peur avec le terrorisme et de la violence qu’ils créent eux-mêmes. Ils, les néoconservateurs et les intérêts industrio-financiers qu’ils représentent, ainsi que tous ceux qui les aident dans cette entreprise de l’autre côté de la barrière politique, comme Hillary Clinton, constituent tous la plus grande menace contre la paix mondiale et non pas le gouvernement de la Syrie, qui n’a jamais au grand jamais menacé les États-Unis ou son peuple de quelque manière concevable que ce soit, ni n’en possède du reste la capacité, même s’il le désirait.

Aigle-syrie_les_griffes_de_limperialiste

Et tandis que la mégalomanie occidentale ne pourra être matée que par la défaite aux mains de ses ennemis d’outre-mer, nous pouvons en ce qui nous concerne, reprendre notre destinée en main chez nous en identifiant, boycottant et en remplaçant les institutions financières et corporatives monolithiques auxquelles nous avons prêté l’influence non-méritée avec laquelle elles parasitent et détruisent le monde

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lundi 30 juillet 2012

Syrie, une invasion soutenue par les impérialistes

« En Syrie, Obama combat les guerres de Bush »
 L’opposition syrienne signe une lettre pro-guerre néoconservatrice à Obama
par Tony Cartalucci

Les néoconservateurs ont appelé le président américain Barack Obama d’assister à l’établissement de « zones de sécurité » en Syrie, dans une lettre récente rendue publique par les « Foreign Policy Initiative » (FPI) et la « Fondation for the Defense of Democracies » (FDD), toutes deux de fausses institutions et de véritables fondations corporatives, financées par la grosse industrie et le gouvernement, extensions de think tanks plus importants comme l’American Enterprise Institute, créés pour les agendas motivés par la finance, plus spécifiquement : les guerres. Ces entités ne servent que le seul but de la fabrication du consensus derrière un agenda qui n’a que peu ou pas du tout de soutien auprès de l’opinion publique.
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La lettre dévoilée par l’article de Foreign Policy : « Conservatives call on Obama to establish ‘safe zones in Syria,» non seulement ne fait que répéter le rapport de la Brookings Institution, financée par les Fortune-500, « Assessing Options for Regime Change, » lui-même répété presque verbatim par Hillary Clinton, mais fut signé par les co-conspirateurs de l’invasion de l’Irak incluant Elliott Abrams, Karl Rove, Paul Bremer, Robert Joseph, and Douglas Feith, et les conseillers de Mitt Romney, incluant Eric Edelman, Jamie Fly, Robert Kagan, and Stephen Rademaker et le membre du Syrian National Council, Radwah Ziadeh.

Radwah Ziadeh, qui est aussi il est bon de le rappeler, un membre de longue date de l’institut de la Paix du ministère des affaires étrangères américain (USIP), Institut qui vient juste de révéler qu’il est derrière l’entraînement, le conseil des leaders de l’opposition syrienne, ainsi que responsable de la préparation d’une nouvelle constitution pour la Syrie, qui s’appelle pour le moment : « un document de stratégie pour la transition ».
Ce qui est peut-être le plus perturbant dans cette lettre des néo-conservateurs, est qu’elle appelle essentiellement pour une zone d’exclusion aérienne :

« Nous insistons pour la prise de mesures immédiates, en consultation étroite et continue avec le congrès des États-Unis, pour travailler avec les partenaires régionales afin d’établir des zones aériennes de sécurité, qui couvriront les zones déjà libérées de la Syrie, utilisant la puissance militaire non seulement pour protéger ces zones de plus d’agression du régime d’Al-Assad par ses forces régulières et irrégulières, mais aussi pour neutraliser la menace posée par les armes chimiques et biologiques à la disposition du régime dictatorial syrien. »
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En fait un amalgame de tous les faux prétextes déjà utilisés par les États-Unis afin de déclencher des guerres contre ses ennemis ces 20 dernières années, ainsi que les coups bas afin de leurrer les Américains dans une autre guerre. La lettre révèle une fois de plus qui est véritablement derrière la politique étrangère américaine et que des intérêts va t’en guerre privés de la finance et de l’industrie, et non pas des préoccupations humanitaires, cherchent à répandre le sang américain pour la poursuite de leur volonté d’hégémonie mondiale.

Il a été extensivement révélé que la campagne contre la Syrie a commencé dès 2007, pendant le second mandat de Bush. Avec cette liste de signataires qui inclut aussi Paula Dobriansky, Max Boot, Éric Edelman, William Kristol et Danielle Pletka, nous avons en fait l’agenda de 2007 qui se réalise et nous laisse à la porte d’entrée de la guerre avec l’Iran. Essentiellement, notre soi-disant démocratique, progressiste libéral président Obama, fait et continue les guerres des républicains néo-conservateurs de Bush. Guerres au pluriel, parce que la Libye était aussi sur la longue liste des nations ciblées par les néocons et fut aussi l’objet d’une lettre au président Obama (et une autre à la représentation républicaine du congrès), insistant sur le fait qu’il devait intervenir militairement, ce que firent les États-Unis.

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6000 mercenaires recrutés par la CIA terrorisent la Syrie

« Plus aucun média occidental ne fait semblant d’ignorer la présence dans les régions sud de la Turquie de centaines de volontaires islamistes internationaux. et l’on sait que l’ASL recrute tranquillement dans les camps de réfugiés syriens du Hatay.» ( Info Syrie)

Le vice-président du Parti travailliste turc Bülent Esinoglu a révélé que la CIA a recruté 6.000 mercenaires arabes, afghans et turcs, pour mener des opérations terroristes en Syrie.

Esinoglu assure que le peuple turc s’oppose à la présence des citoyens turcs dans les régions syriennes en crise, et aux massacres perpétrés contre les Syriens innocents, « pour les beaux yeux des États-Unis », selon ses termes.

Il met en cause la société sécuritaire américaine « Blackwater » la soupçonnant d'être derrière contre ces tueries, signalant qu’elle verse de grosses sommes d’argent à ses mercenaires pour le faire.
 « La guerre déclarée, par la Turquie, contre-la Syrie, est dirigée par Washington et Tel-Aviv, qui ont transformé pratiquement l’armée turque, en une armée de mercenaires, qui lutte pour l’argent, tout comme “Blackwater" », a-t-il martelé.

Le vice-président du Parti travailliste turc a accusé le gouvernement d’Erdogan d’être le premier gouvernement turc à exécuter les ordres de l’Occident, et d’appeler à son éviction pour éviter une guerre régionale.


Source Algérie Net Work

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dimanche 29 juillet 2012

Pour la dissolution de la présente constitution tunisienne.

Pour la dissolution de la présente constitution tunisienne.
NOUS DEVONS DEMANDER LA DISSOLUTION DE LA PRESENTE CONSTITUANTE.

LES MEMBRES ACTUELS SONT INCAPABLES DE MENER A BIEN LES OBJECTIFS TRACES PAR LE PEUPLE ET POUR LESQUELS ILS ONT ETE ELUS. APRES PRESQUE DEUX MOIS, ON SE TROUVE ENCORE AU POINT DE DEPART ET LA PRESENTE CONSTITUANTE A ELLE-MEME AVOUE QU'ELLE N'ETAIT PAS CAPABLE DE METTRE UNE NOUVELLE CONSTITUTION AU BOUT D'UNE ANNEE!

Politique Tunisienne : Une grande arnaque déguisée sous l’appellation de la « Démocratie »

Le Gouvernement en place et le Parti Ennahdha prétendent une légitimité acquise grâce à une démocratie populaire. Mais c'est quoi cette démocratie populaire ??

Le terme démocratie populaire est un pléonasme étymologique. Ce pléonasme s'explique cependant dans le cadre de l'analyse marxiste de la démocratie.

En effet, la démocratie populaire est un terme de propagande que se donnaient au XXe siècle les régimes se disant « à idéal communiste », pour se distinguer des démocraties libérales se donnant le nom de « démocratie », et que les démocraties populaires désignent plutôt sous le terme de « républiques bourgeoises » ou de

« pays capitalistes ».

Critiques et limites :

-1/ Aucune opposition libre : car il y a absence de multipartisme et d'élections libres et régulières.

-2/ La domination d’un parti sur un autre passe toujours pas l’utilisation de la

force.

Certainement, vous pouvez m’arreter et me contredire qu’il n’est pas le cas de la Tunisie et qu’il y a plus de 100 Partis politique. Je vous répondrai alors ne confondez pas entre les objets inértes de décoration et les organisations vivantes.

Alors qu’en t-il du CPR et d’ETTAKATOL ? Ne sont ils pas des Partis en action et qui sont meme représentés à notre assemblée constituante ?

Les apparences sont trompeuses. Les partis qui sont en total concordance et harmonie avec le parti du pouvoir sont dans une fusion totale avec l’ame d’Ennahdha. Les autres partis sérieux ont été ligotés par la dominance total d’Ennahdha.

Alors que faut il faire ?

Il fallait repenser cette démocratie d’une maniéres ou ses bases et ses fondements ne seront pas bafoués. Traitons alors ces principes.

Principes de la démocratie

La démocratie possède deux principes qui ne peuvent en aucun cas s'exclure l'un

l'autre et il faut qu'ils soient tous deux présents : la liberté et l’égalité.

A noter que certaines démocraties mettent davantage l'accent sur un principe plutôt

que l’autre.

La liberté

Les démocraties ne doivent pas aller à l’encontre de la liberté d'expression, de pensée,

de rassemblement, de religion, etc. (même si elles peuvent être réglementées).   

Ainsi, bien que souvent taxée de « dictature de la majorité », la démocratie représente

tout de même la possibilité pour chaque simple citoyen d’affronter l’Etat, de faire

valoir ses droits, en l’accusant par le biais de la justice.

L’égalité

De même, les démocraties doivent s’attacher à l'égalité politique des citoyens. Égalité rendue totale lorsque ses citoyens, par le  biais de l'instruction, acquièrent les connaissances de base nécessaires à l'accomplissement de leurs devoirs civiques.

Devoirs des citoyens

Le système démocratique implique deux devoirs qui forment des règles essentielles à la vie en démocratie, que résume très bien la phrase apocryphe de Voltaire : « Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai pour que vous puissiez le dire » : L’expression d’opinions et de propositions.

Chaque citoyen doit d’une part exprimer son opinion et ses propositions, ou s'informer s’il manque d'éléments pour en avoir une.

Le respect d'expressions d’autres opinions Chaque citoyen doit d’autre part respecter l'expression des autres opinions. Ce qui ne signifia pas qu’un citoyen est tenu de respecter les opinions elles-mêmes.

Cette nouvelle forme de démocratie n’est autre que la démocratie directe et participative qui doit se basée sur la e-démocratie.

JE PROPOSE DE METTRE EN PLACE PAR LE BIAIS DU GOUVERNEMENT PROVISOIR COURANT DE METTRE EN PLACE UN REFERENDUM POUR LA DISSOLUTION OU PAS DE LA CONSTITUANTE. IL FAUT LAISSER LE PEUPLE CHOISIR: OUI OU NON!

Les socio-libéraux seraient ils la solution et l’issue de la Tunisie ?

Avant, faut il comprendre certains concepts relatifs aux Les socio-libéraux,  socialisme libéral et/ou le social-libéralisme ?

Les socio-libéraux représentent un ensemble de penseurs qui ont voulu fonder un socialisme évitant une double impasse: "Celle d'un libéralisme économique trop confiant dans les vertus du marché et indifférent aux injustices, et celle d'un socialisme menacé de dérives autoritaires pour n'avoir pas intégré les acquis du libéralisme politique."

Le social-libéralisme est un courant du libéralisme qui met au centre de sa pensée le développement, tant intérieur que matériel,  les êtres humains ainsi que leurs interactions sociale. Au plan politique, son éthique s'oppose à l'autoritarisme et cherche à impliquer les êtres humains dans le processus décisionnel d'où l'accent mis sur la démocratie. Au plan économique et social, il promeut des institutions cherchant à concilier liberté et égalité à travers notamment la mise en place de régulations ayant pour but d'établir une concurrence équilibrée et de politiques de redistribution visant à accroitre les capabilités des individus. Le social-libéralisme vise à traiter des problèmes économiques et sociaux en partant de l'étude des faits même s'ils sont déplaisants (notion d'hard-facts). Cela les mène à être plus inductifs, à partir plus de l'analyse des données que les économistes libéraux classiques qui raisonnaient de façon plus déductive.

Le socialisme libéral naît à la fin du XIXe siècle, en rupture avec la domination idéologique du libéralisme économique et son incapacité à "assurer aux moins favorisés du sort un minimum d'égalité". C'est bien la question sociale qui motive ces penseurs, dont on a du mal à réaliser qu'ils ont constitué en France un courant de pensée explicitement assumé, tant leurs écrits sont aujourd'hui ignorés, en particulier des économistes.

Le social-libéralisme en tant qu'idéologie au sens de Michael Freeden (c'est-à-dire en tant que favorisant certaines actions) a eu une influence notable sur la vie politique en France à travers le solidarisme et aux États-Unis, à travers le programme Nouvelle liberté (New Freedom) de Woodrow Wilson. Toutefois, cette idéologie n'est dominante qu'après la Seconde Guerre mondiale. Elle sera très fortement contestée à la fin des Trente Glorieuses et perd l'essentiel de son influence au profit notamment d'autres courants libéraux. Il lui est notamment reproché de ne pas assez impliquer les êtres humains dans le processus décisionnel et d'avoir cédé à la tentation de l'expertise, particulièrement forte en économie.

Qui a entendu parler, sans même envisager d'avoir lu, Alfred Naquet ou Paul Gaultier? Ou bien Leonard T. Hobhouse, du côté britannique, ou encore Carlo Rosselli, du côté italien? Et ceux- là ne sont que quelques figures de proue d'un mouvement intellectuel plus vaste, dont on trouve quelques prémices chez John Stuart Mill en Angleterre, dans la volonté de François Huet, en France, de réconcilier christianisme et socialisme, ou dans les écrits de Giuseppe Mazzini, visant à concilier liberté individuelle et solidarité sociale.

Concilier Etat-providence et libre concurrence. Ces socialistes libéraux sont socialistes, car ils défendent le droit et le devoir de l'Etat de réglementer le travail des enfants, des femmes et de tous les ouvriers. Ils réclament un salaire minimum et un Etat-providence pour couvrir les risques de maladie, de vieillesse ou de chômage. L'Etat doit assurer à la fois la prospérité de la nation et distribuer de la sécurité à la population. Mais ces auteurs se revendiquent également du libéralisme, dans la mesure où ils ne confient pas tout à l'Etat et, surtout, se veulent les défenseurs des bienfaits de la concurrence. L'Etat, en offrant la sécurité sociale et politique, doit être un agent d'émancipation de la liberté des individus face aux lois de la famille, de l'entreprise, etc., et on ne doit pas lui confier un pouvoir démesuré. Sur le plan politique, "le socialisme libéral incarne une gauche réformiste à la fois radicale et éloignée du communisme - qu'il a réfuté en dénonçant les impasses du totalitarisme - et de tout rejet principiel du marché", explique Serge Audier.

Sur nombre d'autres points, il se distingue également du libéralisme classique, l'autre grand courant du libéralisme et de fortes tensions entre eux sont perceptibles1. Aux États-Unis, le social-libéralisme, généralement classé à gauche, constitue le courant le plus important du libéralisme. En Europe, où son influence est plus modeste, il est parfois présent dans les branches qualifiées de centristes de partis politiques non extrémistes2. Le social-libéralisme commence à se constituer au milieu du XIXe siècle. Au niveau politique et social, il est alors très lié à l'université d'Oxford et émerge sous le nom de Nouveau Libéralisme.

Signé Tarek  Abdellatif

 

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vendredi 27 juillet 2012

La démocratie des tyrans : Les ignorants sont ils les bons formateurs de la démocratie ?

Nous n'avons pas de multinationales pour faire de lobbying économique et agir sur la croissance économique, exploiter le pétrole des libyens, ni de grandes entreprises pour reconstruire le pays ou obtenir des contrats, ou une influence quelconque a exercer dans les pays arabes. Bien au contraire se sont les pays arabes, les champions de l’anti-démocratie, les défendeurs des riches et des royaumes, les persécuteurs de la liberté individuelle et collective, qui sont venu donner des leçons aux tunisiens. Ces pays arabes qui constituent le socle de la sécurité et de l’assurance de l’économie américaine se sont déguisés en démocrates sonneurs de leçons aux tunisiens … Nous, les tunisiens ne sommes pas menacés par le terrorisme ou l'islamisme. Nous, les tunisiens sommes des musulmans et pratiquons le religion musulmane selon les temps modernes dans un respect total des autres religions et de tous les êtres.  

Nous ne sommes pas indifférents a la souffrance des pauvres, des opprimés et des palestiniens mais nous vivons dans un pays à construire, ou le développement et la démocratie est à faire naitre, ou les 3 repas par jours et l'accès aux soins ne sont garantis que pour une petite partie de la population etc.

 Faut il renvoyer tous les tunisiens aux écoles pour leur apprendre la base et les A,B,C du civisme ??

Il est dommage qu'on ait pas encore penser a apporter la démocratie en construisant et en finançant en masse des écoles pour éduquer la population, en apportant de gros moyens techniques et économiques au paysans pour qu'ils puissent travailler, en construisant des hôpitaux et en formant le personnel pour que la population puisse se soigner, en développant des entreprises pour donner du travail, en combattant la corruption etc. Ca marcherait beaucoup mieux et plus durablement qu'en envoyant des bombes.

 

Tarek Abdellatif

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La Tunisie rien que du bonheur : Les Tunisiens ont-ils accepté de vivre une situation de crise ?

Selon les conclusions de "Happy Planet Index" 2012, la Tunisie est actuellement classée comme le pays ou on est le plus heureux à vivre, soit deuxième en Afrique, et 39ème parmi les 151 pays étudiés.

L'indice HPI mesure le niveau de bonheur d'un pays. Dans ce classement, les pays les plus heureux sont aussi les moins développés. Faut-il y voir un lien? Comment expliquer ce paradoxe apparent?

Où fait-il meilleur vivre en Afrique? Selon le dernier classement de Happy Planet Index (HPI), la majorité du continent se trouve en zone rouge —«malheureuse»—, à quelques exceptions près.

Dirigé par le groupe de réflexion britannique, la « New Economics Foundation », a évalué un échantillon de mille personnes dans chaque pays. L'enquête a pris en considération "l'expérience du bien-être" - basé sur l'évaluation des participants de leur bonheur sur une échelle de une à dix - l'espérance de vie, et l'empreinte écologique lors de la détermination globale d'un pays «bonheur» Note.

 L'indice de mesure de l'espérance de vie est une dérivée à partir des données recueillies du Rapport 2011 du PNUD sur le développement humain, tandis que l'évaluation de l'empreinte écologique de chaque pays repose sur des évaluations du WWF de la consommation des ressources.

C’est en Algérie, en Tunisie et au Maroc qu’il y aurait le plus de bien-être «durable» en Afrique. Mais aussi, de manière plus surprenante, à Madagascar et au Malawi, de même qu’en Libye, en Egypte, en Ethiopie, en Namibie et au Kenya —dans cet ordre. Ce sont les dix pays les plus heureux d’Afrique, à en croire le dernier classement de HPI.

Selon l'enquête, le score de la Tunisie HPI reflète une espérance de vie relativement élevé, de faibles niveaux de l'expérience du bien-être, et une faible empreinte écologique.

 L'indice a classé l'Algérie comme «plus heureux» pays d'Afrique et la classe le 26 éme au niveau mondial parmi les pays étudiés.

 A l'inverse, le Botswana, le Tchad, la République centrafricaine, le Mali, le Niger, le Togo et l'Afrique du Sud ont été classés parmi les moins de 10 pays heureux dans le monde selon le Happy Planet Index (HPI).

 Du coup, les résultats de ce classement «écolo» n’ont rien à voir avec le seul niveau de développement économique ou des libertés politiques. Ils ne sont pas comparables avec l’Indice de développement humain (IDH), publié par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), qui prend en compte l’espérance de vie et l’environnement, mais aussi des critères objectifs d’éducation, de revenu, d’inégalités, de pauvreté, de parité des sexes et de “durabilité” (taux d’épargne). Les données de HPI sont également éloignées de celles de l’ONG américaine Freedom House, qui se préoccupe surtout des libertés publiques et institutionnelles.

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NOUVELLE GOUVERNANCE : TRANSPARENCE ET E-DEMOCRATIE

NOUVELLE GOUVERNANCE : TRANSPARENCE ET E-DEMOCRATIE

par Tarek Abdellatif, lundi 16 juillet 2012, 16:16 ·

L’ère du « top-down » est révolue. Une crise de confiance des français à l’égard de

leurs élus et de leurs gouvernants s’est installée depuis trop longtemps. Internet peut

fortement contribuer à changer ça, à replacer les citoyens au cœur de la République et de

la gouvernance des institutions. La grande majorité des responsables politiques français

ne l’a pas compris. Les dirigeants, les élus, les partis, les élites débattent entre chaque

élection sans créer les conditions d’un dialogue direct avec les français. Les français

demandent cet échange et Internet le rend possible. Les plateformes collaboratives, les

réseaux sociaux, permettent la participation de tous et créent une démocratie directe au

soutien de la démocratie représentative.

Internet permet d’améliorer le fonctionnement des institutions et la qualité du service

public, de contribuer à l’élaboration des politiques publiques, voire de proposer des

solutions innovantes aux sujets de société.

Cela peut recréer un intérêt pour la politique. Les français ne veulent plus être

seulement un bulletin de vote au moment du scrutin et ne veulent plus laisser le monopole

du débat aux élites et les solutions aux « experts », éloignés de leurs préoccupations

quotidiennes.

Nos élus ne doivent pas avoir peur d’internet et de cet échange direct avec les

Français. Internet renouvelle et renforce la démocratie par la racine. C’est une chance

pour la République, saisissons là !

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Colloque international sur le "cloud computing"

Dans le cadre des activités de l’Association pour le Développement de la Recherche et de l’Innovation (ADRI), Elgazala Technopark et l’ADRI vous conviennent à une conférence-débat le 18 Octobre 2012  A Elgazala Technopark sur le thème :

08h30
09h30
Colloque international sur le "cloud computing"

Dans le cadre des activités de l’Association pour le Développement de la Recherche et de l’Innovation (ADRI), Elgazala Technopark et l’ADRI vous conviennent à une conférence-débat le 18 Octobre 2012 A Elgazala Technopark sur le thème :


Cloud & SaaS en 2012 : une innovation, une révolution ou juste une bonne résolution ?

La conférence est articulée en trois séances plénières, la première sur le Cloud Computing, la seconde sur le SaaS et finalement sur l’aspect sécurité et juridiction :


PROGRAMME


08H30 - 09H00 Accueil / Inscription
09H00 - 09H30 Allocution d’ouverture par Madame Henda Benghezala
Directrice Générale d’Elgazala Technopark
09H30 –10H00 Allocution de Monsieur Mongi Marzoug
Ministre des Technologies de l’Information et de la Communication
10H00 –10H30 Ouverture par Monsieur Hassen Chaari
Président de l’ADRI

09H30 – 10H00 PAUSE CAFE 


Plénière 1 : Cloud Computing : l’informatique de demain ?
Président de la session : (à déterminer)
Rapporteur : (à déterminer)

10H00 – 10H20 Concepts du cloud, Asma Khanfir Ben Amor
10H20 – 10H40 Apports techniques du cloud computing (Je m’en charge)
10H40 – 11H00 Le cloud et ses acteurs, Wajdi Louati
11H00 – 11H20 Les pratiques pour le cloud (à déterminer)
11H20 – 12H30 Témoignages (Je m’en charge)

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Crise, Economie et Finance: Que ferait Keynes pour remédier à la crise économique actuelle ?

▪ Le Dow a grimpé… rien d’important.

L’or aussi. Hmmm… que voit le marché de l’or ? Plus d’assouplissement quantitatif ?

La semaine dernière, c’était le FMI. Il conseillait aux Européens d’accélérer leurs efforts d’impression monétaire afin d’éviter la déflation. Cette semaine, le Financial Times ordonne à Ben Bernanke de bouger son arrière-train et de prendre des mesures hardies et décisives dans la lutte contre la Grande correction.

Sebastian Mallaby, écrivant dans le Financial Times, déclare que Ben Bernanke agit comme une mauviette. Il doit trouver de nouvelles armes, de nouvelles stratégies et de nouvelles tactiques. Allez, Ben, “faites preuve d’une véritable audace”.

Ben Bernanke, le héros de 2008, ne voudra pas se voir dépouillé de ses médailles. Il ne restera pas les bras croisés à regarder les Etats-Unis suivre le Japon sur la route longue et solitaire vers la stagnation. Il ne voudra pas que son CV soit souillé par la tache de l’échec alors qu’il se trouvait confronté à son plus grand défi.

Non, cher lecteur, il va “faire quelque chose” ! Aussi idiot que ça puisse être.

▪ Des nouvelles des Keynésiens
Et voici un sage de la BBC qui rappelle au bon souvenir de Ben Bernanke le plus grand économiste du 20ème siècle. “Que ferait Keynes ?” demande-t-il.

La réponse tombe sous le sens pour quiconque a un peu réfléchi aux Keynésiens. Keynes aurait fait exactement ce qu’il ne fallait pas !

Mais ce n’est pas ainsi que John Gray voit les choses :

“L’influent économiste de Cambridge a beaucoup été évoqué durant les débats anxieux qui ont eu lieu depuis le krach de 2007-2008. Pour la plupart de ceux qui invoquent son nom, c’était une sorte d’ingénieur social qui encourageait à utiliser le pouvoir du gouvernement pour sortir l’économie de la dépression dévastatrice des années 30. C’est ainsi que les disciples de Keynes le voient aujourd’hui. Le très à la mode culte de l’austérité, préviennent-ils, a oublié l’idée la plus importante de Keynes — réduire les dépenses gouvernementales quand le crédit est rare ne fait que plonger l’économie dans une récession plus profonde encore”.

▪ La fin de la civilisation ?
Même l’économiste Richard Duncan pousse la Fed à agir. Duncan est inhabituel, toutefois. Il voit le problème clairement… c’est-à-dire qu’il le voit comme nous. CNBC nous rapporte une interview :

“Lorsque nous avons brisé le lien entre la devise et l’or, cela a supprimé toutes les contraintes pesant sur la création de crédit. Cette explosion de crédit a créé le monde dans lequel nous vivons ; toutefois, il semble à présent que le crédit ne puisse pas se développer plus avant parce que le secteur privé est incapable de rembourser les dettes qu’il a déjà — et si le crédit commence à se contracter, il existe un danger très réel que nous entrions dans une nouvelle Grande dépression”, a déclaré Duncan.

“Si cette bulle du crédit éclate, la dépression pourrait être si grave que je ne pense pas que notre civilisation y survivrait”.

Duncan affirme que les gouvernements du monde développé devraient emprunter des quantités d’argent “massives” aux taux d’intérêt bas actuels pour investir dans de nouvelles technologies comme l’énergie renouvelable et l’ingénierie génétique.

A quoi pensait-il donc ? L’argent serait bien entendu gâché. C’est le rôle d’un gouvernement. Il emprunte aux gens qui ont prouvé qu’ils savent gagner de l’argent… pour le donner à des gens qui ont uniquement prouvé qu’ils savent comment le prendre.

L’un offrira de construire un pont vers nulle part. Un autre proposera d’assassiner un étranger. Des millions tendront la main pour des retraites/allocations chômage/allocations santé et autres formes d’assistance.

Et qu’arrivera-t-il à l’argent lui-même ? Il aura disparu… ne laissant derrière lui que de nouvelles dettes — comme des cadavres de bouteilles sur la table après une fête.

Mais Duncan est d’avis que même si l’argent est jeté par les fenêtres, ça pourrait avoir un sens :

“Même s’il y a du gâchis, au moins nous pourrions profiter de cette civilisation pendant encore 10 ans avant qu’elle ne s’effondre”, dit-il.

Voilà ce qui sépare un vrai pessimiste de nous autres optimistes. Il nous plairait de voir ce que ferait M. le Marché. Si on le laissait faire son travail, il séparerait probablement beaucoup de riches de leur argent… il ferait éclater certaines banques… et aplatirait des centaines d’entreprises. Il mettrait rapidement fin à cette Grande correction… et nous pourrions nous remettre au travail.

Mais il n’effacerait pas toute notre civilisation ! Il faut être un vrai pessimiste pour croire que la correction sera fatale à notre civilisation.

Qui sait ? Peut-être que Richard Duncan a raison. Nous mourrons tous, de toute façon. En attendant, d’ici là, qu’est-ce qu’on s’amuse !

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jeudi 26 juillet 2012

La situation actuelle est catastrophique : Réinventons le monde (Partie 2)

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les 10 clés pour réinventer ce mod, je vous ai proposé 3 clés lors de la premiére partie et en voici 3 autres clés: 

4. Il est intéressant de rapprocher les évolutions qui s'opèrent dans le champ social avec celles liées au niveau des relations entre États sur le plan géopolitique. La crise de l'économie capitaliste est une crise structurelle aux États-Unis, dans l'Union Européenne et au Japon. Le maintien de la croissance dans les pays émergents semble indiquer un déclin relatif de l'empire nord-américain et un rôle croissant des pays du BRICS, agencés autour de la Chine. Dans les anciens pôles impérialistes, les mesures d'austérité réactivent la conflictualité sociale et un désordre qui libèrent en retour des forces réactionnaires, racistes et xénophobes. Le maintien des vieilles relations du pouvoir impérial ou des relations entre les pôles capitalistes se fait en opposition aux mouvements sociaux et politiques progressistes – comme nous l'avons vu dans le monde arabe. D'un côté, il est clair que la Chine crée un souffle de développement en Amérique du Sud, en Afrique et en Asie – structuré autour de l'exportation de matières premières. Même si celui-ci est profondément prédateur à l'égard de la biosphère, la croissance économique qui en résulte vient renforcer la légitimité des gouvernements sur ces trois continents, lesquels bénéficient de l'appui de leur population. Et d'un autre côté, on voit que le passage du globalitarisme du marché et de l'unilatéralisme de Georges W.

Bush à un multilatéralisme « différencié » ouvre des brèches pour réactiver les processus de

transformation sociale. Il est fort probable qu'aucun pays ne restera à l'abri de l'onde de mobilisation populaire ayant la magnitude qu'on lui connaît actuellement, et tôt ou tard, la stabilisation de l'économie chinoise refroidira le dynamisme économique des pays émergents.

 

5. Rien ne nous indique dans le panorama actuel que le souffle de ces mouvements va s'arrêter.

Leurs motivations sont inhérentes à la crise et aux réactions des gouvernements qui ont opté pour

imposer le partage des pertes du système financier et le sauvetage des banques et des péculateurs (à travers les politiques d'austérité, de réduction des dépenses de l'État...etc). Aux États-unis, Occupy Wall Street émerge objectivement comme un contrepoint au Tea Party et tend à être stimulé par la gauche du Parti Démocrate. Du côté du Printemps arabe, on voit que les mouvements n'en sont pas seulement au début de leur lutte: certains ont atteint des objectifs importants, d'autres se trouvent bloqués par des répressions violentes, se décomposent ou tendent à dériver vers des guerres civiles.

Ou encore les mouvements parviennent juste à effleurer la surface de la société dans le cas

saoudien. Dans le contexte des luttes indigènes en Amérique du Sud, la demande chinoise en

matières premières accentue les effets d'invasion des territoires des populations traditionnelles,

l'accaparement des biens communs et l'extraction des richesses naturelles. La conjonction de ces

éléments semblent en définitive indiquer que nous nous trouvons dans la première phase d'une

transformation plus vaste dans laquelle différentes sociétés se sont mises en mouvement.

 

6. Les pouvoirs établis fournissent-ils des réponses concrètes? La crise environnementale de plus en plus visible à travers la question climatique est en passe d'être ignorée par les Nations Unies et les grands pouvoirs. Il va sans dire que celle-ci ne sera pas résolue à Durban et qu'elle est en train de faire glisser l'humanité vers un scénario catastrophique laissant la porte ouverte à des projets délirants (notamment ceux liés à la géoingénierie). La marchandisation de la vie et l'appropriation d’une fraction croissante de la biomasse de la planète exercent une pression de plus en plus destructrice sur les écosystèmes, elles réduisent la biodiversité de façon galopante. L'aggravation de la crise sociale des économies centrales, l'indignation contre les inégalités et le partage des pertes du système financier n'ont pas trouvé de réponses. Ils ont engendré au contraire davantage de privatisations, de recettes néolibérales et d'interventionnisme en faveur de la finance et de la défense des privilèges des « seigneurs du monde », dont la face la plus visible est certainement l'idéologie fascisante du Tea Party. L'avancée de l'extractivisme avec l'achat des terres et son impact sur les peuples indigènes et des populations traditionnelles en Amérique du Sud et en Afrique, va continuer à alimenter les résistances en faveur de la défense de la nature, des biens communs et des modes de vie autochtones. Tout ceci contribue à mettre en lumière, pour de plus en plus de citoyens, la nécessité de décloisonner l'approche des défis et de onstruire une réponse à l'échelle d'un système profondément globalisé dont la crise concerne l'ensemble de l'humanité. Les manifestants de Copenhague lors de la dernière COP15 nous avaient bien avertis en affirmant qu'il fallait « changer de système pour éviter de changer le climat ». Ne peut-on pas affirmer aujourd'hui qu'il s'agit de changer de système pour défendre les 99% de l'humanité contre une minorité (1%) qui cherche à reporter les coûts de la crise sur le reste de la société?

Lire aussi la premiére partie

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La pratique de l’islam : Non je ne respecte pas les lois de la République

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"La femme, entièrement voilée sur la voie publique et contrôlée par deux gardiens de la paix dans le cadre de la législation sur la burqa, a refusé d'obtempérer en expliquant aux policiers qu'elle ne respectait pas les lois de la République"

Niqab-interdit

Le contrôle d'une femme en niqab à Marseille tourne mal, trois policiers blessés.

Trois policiers ont été légèrement blessés dans la nuit de mardi à mercredi 25 juillet à Marseille (Bouches-du-Rhône) dans une échauffourée survenue lors du contrôle d'une femme voilée près d'une mosquée, a-t-on appris de source syndicale policière, ces faits faisant l'objet d'une enquête administrative. 

 

La femme, entièrement voilée sur la voie publique et contrôlée par deux gardiens de la paix dans le cadre de la législation sur la burqa, a refusé d'obtempérer en expliquant aux policiers qu'elle ne respectait pas les lois de la République. L'intervention de son compagnon, puis un attroupement sur les lieux, à proximité d'une mosquée, ont provoqué une échauffourée dans laquelle trois policiers ont été légèrement blessés. 

Une policière mordue

Parmi les agents blessés, une fonctionnaire de la BAC arrivée en renfort a été mordue par la femme voilée. Le couple a finalement été interpellé puis emmené au commissariat, mais l'affaire n'a pas eu de suite judiciaire, "dans un souci d'apaisement en période de ramadan", affirme une source proche de l'enquête.

Selon le parquet cependant, si les personnes impliquées dans l'affaire sont ressorties du commissariat après y avoir été entendues librement, "l'enquête n'est pas du tout terminée" et elles pourront être reconvoquées. "Quel signal envoie-t-on à des gens de plus en plus hostiles aux forces de l'ordre, quand elles ne font pourtant qu'appliquer les lois de la République ?", a déploré David-Olivier Reverdy, secrétaire zonal adjoint du syndicat de policiers Alliance, faisant état d'un "sentiment d'indignation"

Parallèlement, une enquête administrative a été ouverte sur ces faits. Certaines personnes impliquées dans l'affaire se sont en effet plaintes "de violences illégitimes de la part des policiers", a précisé le parquet. Le cabinet de discipline de la Direction départementale de la sécurité publique a été saisi.

FTVi avec AFP

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mercredi 25 juillet 2012

La situation actuelle est catastrophique : Réinventons le monde

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Voici les 10 clés pour réinventer ce mode

 1. L'année 2011 a révélé une véritable avalanche de luttes populaires certainement beaucoup plus 

originales, diffuses et vigoureuses que les mobilisations de ces dernières décennies, y compris celles

de l'après Seattle survenues entre 1999 et 2001. Les mobilisations politiques ont affecté le monde

arabe, elles ont renversé plusieurs gouvernements et ont gagné de nouveaux pays. Tandis que les

indignés

prenaient les places d'Espagne et de plusieurs pays européens, Occupy Wall Street se répandait aux

États-Unis en influant sur le cadre politique du pays – un sondage du journal The Times du 13

octobre montre que le mouvement obtient la sympathie de 54% des nord-américains, contre 27%

pour le Tea Party. Les protestations et les mobilisations indigènes, apparues depuis plus longtemps

déjà, génèrent une grande effervescence dans la région andine en formulant de nouvelles demandes

à leurs gouvernements nationalistes. Des pays comme le Chili (avec les manifestations étudiantes

pour l'éducation publique), Israël (protestations pour la justice sociale) ou le Japon (mobilisations

contre l'énergie nucléaire) montrent un degré inhabituel d'activités des mouvements de masse.

Récemment, la journée d'action globale du 15 octobre dernier a mis en évidence la force et la

capacité d'action de ce mouvement avec des mobilisations dans près d'un millier de villes réparties

dans 82 pays. L'analogie qui nous vient aussitôt en tête pour prendre la mesure de ce débordement

n'est-elle pas celle des mouvements de Mai 1968?

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2. L'indignation devant les inégalités et les injustices politiques et sociales semble être un

dénominateur commun à la grande majorité de ces mouvements populaires qui questionnent le «

système » ou les « pouvoirs » en place, en s'opposant à la destructivité, la passivité et l'inertie des

décennies de politiques néolibérales. Dans les faits, les politiques d'austérité ne promettent que

davantage de misère pour les années à venir et amènent inévitablement les jeunes à se préoccuper

pour leur futur. Sur tous les continents, des secteurs auparavant apathiques surgissent de façon

relativement démocratique, pluraliste, fédératrice et indépendante vis à vis du pouvoir. Cette

diversité des revendications constitue bel et bien une force et leur diffusion conduit à renforcer

d'autres dynamiques de protestations qui viennent à leur tour se combiner à des dynamiques

régionales (comme c'est le cas au Japon et en Bolivie...). Un autre élément marquant des

protestations, presque toujours impulsées par des jeunes révoltés sans perspectives, est la méfiance

profonde exprimée à l'égard des institutions économiques et politiques (et des partis). Ces jeunes ne

se retrouvent d'ailleurs pas dans l'image reflétée par les médias de masse qui les décrivent comme

des mouvements « anticapitalistes ».

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3. Ces mobilisations émergent dans le cadre d'un changement significatif de la situation mondiale

depuis la crise de 2007-2008, et contribuent à approfondir les transformations en cours sur le plan

géopolitique, socioéconomique et surtout politique (de manière évidente dans le monde arabe). Il

s'agit de mouvements démocratiques et populaires s'enracinant dans des besoins et des aspirations

vécus « au présent », après trois décennies de globalisation néolibérale. Ils opèrent une rupture

profonde avec le passé, avec ses organisations et ses traditions, et remettent en cause les divisions et

les clivages des mouvements de gauche. Les technologies de l'information et de la communication,

les réseaux sociaux et les pratiques digitales de la nouvelle génération font partie de leur outillage,

ce qui permet de mieux expliquer leur connexion avec un large public, leur simultanéité mondiale et

leur rapide déploiement. La jeunesse qui les composent provient d'une génération politique

influencée par des expériences internationales et n'a pas connu le poids des défaites des générations

antérieures. Elle porte des valeurs humaines essentielles qui ont été marginalisées durant les années

néolibérales, telles que l'empathie pour la souffrance de l'autre, la solidarité, la défense de l'égalité,

la recherche de justice, la reconnaissance de la diversité, la critique de l'homogénéisation mercantile

du monde, la valorisation de la nature – toutes essentielles à la construction d'un projet contre- Normal 0 21 false false false FR X-NONE AR-SA MicrosoftInternetExplorer4

hégémonique. Notons enfin que ces mouvements populaires nouveaux enfreignent encore plus les

clivages géopolitiques hérités du monde bipolaire de la période d'avant 1991.

Suites à venir....Suites à venir....

 

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Syrie : À ceux qui jouent des tambours de la guerre!

Monsieur le Président… Le peuple syrien est désormais saisi d’angoisse et d’inquiétude avant chaque réunion du Conseil de sécurité autour de la Syrie, et ceci principalement en raison de ce sur quoi nous avions attiré votre attention depuis le début : la synchronisation suspecte entre ces séances du Conseil et les opérations terroristes cruelles qui ont touché un grand nombre de personnes innocentes parmi le peuple syrien ainsi que bon nombre de ses institutions, de ses cadres, de ses biens publics et privés!

Messieurs… vous vous rappelez certainement de toutes les explosions et massacres qui ont terrorisé les habitants de plusieurs régions syriennes… pendant que le Conseil de sécurité discutait de la Syrie… C’est avec regret que nous vous rappelons qu’hier encore, le bras du terrorisme meurtrier s’en est pris à des ministres et à des dirigeants des organes de la Sécurité nationale réunis à Damas… C’est aussi avec regret que nous constatons que ce Conseil n’a nullement condamné cet acte… mais… nous adressons nos remerciements à Mr le Secrétaire général et à l’émissaire spécial, Mr Kofi Annan, pour leurs condamnations respectives.

Dr_bachar_al-jaafari
Monsieur le Président… Si un tel acte terroriste est incapable de susciter une condamnation sévère et immédiate de la part de ce Conseil…, cela signifie assurément que tout ce que la communauté internationale a édifié pour lutter contre le terrorisme n’était que lettre morte… C’est là un échec qui adressera un message d’erreur aux terroristes du monde entier leur disant qu’ils sont au-delà de tout questionnement… C’est là un silence qui signifiera que soutenir une solution pacifique et éloignée de toute violence en Syrie n’est pour certains qu’un simple slogan destiné à gagner du temps, à duper l’opinion publique syrienne et internationale, et à bloquer le plan de Mr Kofi Annan; alors que la Syrie a accueilli favorablement son plan en 6 points, la mission des observateurs internationaux et les déclarations de la Conférence de Genève du 30 juin 2012 […].

Mais… malheureusement, des pays étrangers se sont mêlés immédiatement et brutalement d’une affaire strictement syrienne pour sonner les tambours de la guerre et devenir une partie du problème en fournissant armes, finances, couverture politique, couverture médiatique, et appui logistique aux gangs armés; en plus d’inciter à la violence et au refus du dialogue et d’adopter un paquet d’une soixantaine de sanctions illégales qui ont perturbé la vie quotidienne du peuple syrien… Sanctions qui bafouent les règles de bon voisinage ainsi que toutes les normes et les lois internationales les rendant juridiquement criminelles… Ceci, sans oublier les ruptures des relations diplomatiques avec la Syrie pour couper court à tout dialogue et à tout contact direct.

Au nom du peuple syrien, nous disons à tous ces pays : si vous voulez imposer la loi de la jungle à d’autres et que cette décision vous semble logique, commencez donc par l’appliquer à vos pays respectifs et demandez à ceux parmi vos ressortissants et résidents, qui sympathisent sincèrement ou non avec les bandes armées et les terroristes qui sévissent en Syrie, de les accueillir et de leur offrir la liberté qu’ils convoitent et particulièrement celle de semer le désordre par les armes… tout comme la liberté de déstabiliser et de détruire le tissu national et les fondements de l’État syrien, sous prétexte d’instaurer réformes et démocratie !

Monsieur le Président… Les rumeurs qui ont envahi dernièrement les médias à propos d’« armes chimiques » que la Syrie pourrait utiliser, ne sont que des rumeurs dénuées de tout fondement… ne sont qu’une pêche en eaux troubles… Si jamais elles pouvaient fournir une quelconque preuve, elles indiqueraient plutôt l’intention de certains de s’en servir contre les Syriens, pour en accuser ensuite les autorités syriennes et retourner l’opinion publique et le Conseil de sécurité contre ces mêmes autorités.

Tous les Syriens veulent contribuer, sur les bases de la réconciliation et du pardon réciproque, à travailler ensemble pour reconstruire ce qui a été détruit au cours de cette crise, à aller de l’avant pour faire évoluer et consolider un État de droit, à ramener le calme et la stabilité en lieu et place de ceux qui souhaitent l’adoption d’une résolution du Chapitre VII ou d’une intervention militaire étrangère; ce qui permettrait à certains États de faire l’économie de leur autocritique et d’effacer de la mémoire de ce conseil toutes les catastrophes et horreurs qu’ils ont laissées après leur passage!

Par conséquent, c’est à nous les Syriens, opposants compris, de réaliser que nombre d’États qui se prétendent vivement concernés par la Syrie et son peuple ne veulent pas d’une solution pacifique qui garantirait l’unité, la stabilité et la souveraineté du pays et qui permettrait de répondre aux aspirations de notre peuple. Bien au contraire, ceux-là ne visent que l’État et le peuple syriens ainsi que leur rôle au niveau arabe, musulman et régional; ceci en jouant sur les désaccords politiques survenus sur le terrain durant cette crise… et pire encore… en jouant sur des éléments qui pensent que ceux qui ont trahi les Arabes par les « Accords de Sykes - Picot » et la « Promesse de lord Balfour »… ont assassiné le premier ministre syrien de la Défense, le Général Youssef al-Azmeh, à la bataille de Mayssaloun… ont bombardé le parlement syrien en 1945… ont infligé une blessure encore ouverte en Palestine… ont envahi militairement L’Afghanistan, l’Irak et la Lybie… ont accordé leur soutien politique, militaire, et diplomatique à Israël pour lui assurer le Golan syrien, les territoires palestiniens et ce qui reste de territoires libanais non libérés… leur rendraient le moindre des services pour garantir autre chose que leurs propres intérêts!

C’est à nous les Syriens de ne reconnaître qu’une seule vérité, celle qui consiste à penser que l’unique solution, qui puisse répondre aux aspirations légitimes de notre peuple, ne peut-être qu’une solution politique syrienne qui dépend de nous tous… et qui passe par le dialogue national entre nous et sous le ciel de notre patrie… entre nous tous et sous le ciel de notre patrie! C’est à nous tous d’arriver à bâtir un État démocratique, pluraliste et équitable où tous sont égaux devant la Loi sans discrimination en fonction de l’appartenance familiale, politique ou idéologique… Un état qui offrirait à tous les mêmes chances politiques et économiques et où la compétition passerait par des élections libres et transparentes, comme cela se passe dans vos pays respectifs…

Seuls les Syriens sont capables de protéger leur pays et de maintenir son immunité contre les ambitions géopolitiques qui menacent son existence et sa dignité… Alors, pansons nos blessures mutuelles, n’oublions pas notre Histoire commune et restons tous conscients de tout ce qui se tisse contre notre peuple, pour nous garder une patrie résistante face à tout ennemi.

Monsieur le Président… je conclurai par une citation d’un philosophe syrien soufi qui a vécu à Damas au Xème siècle après J.-C. Il s’agit d’un conseil prodigué à ses élèves : « Mes enfants, l’homme raisonnable ne doit jamais manquer de discernement lorsqu’il contribue à écrire l’Histoire, et même celui qui aurait un problème avec le Diable ne peut en chercher la solution auprès de Lucifer! »

Merci Messieurs.

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Al Qaïda bien présente en Syrie (vidéo)

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Selon le Figaro (journal pas connu pour ces positions de gauche) je cite : « Un groupe d'environ 150 djihadistes étrangers, armés de kalachnikovs et de lance-roquettes, occupe par ailleurs le poste syro-turc de Bab al-Hawa. Des militants ont affirmé à un photographe de l'AFP venir d'Algérie, d'Arabie saoudite, des Émirats arabes unis, d'Égypte, de France, de Tchétchénie et de Tunisie. Certains ont indiqué appartenir à une “choura” (assemblée) talibane, et d'autres ont revendiqué une appartenance à al-Qaida au Maghreb islamique »
Regarder... Une vidéo montre des militants lors de la prise du poste frontière de Bab al Hawa. Ils arborent un beau drapeau. Le logo est complet. Un macaron blanc, permettent d’identifier à coup sûr des militants d’Al Qaïda présentés comme des héros de la liberté (« l’armée de l’insurrection », « le bras armé de la révolte »)! Source Seenthis

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Tunisie: RAPPELS ET APPEL AU PEUPLE TUNISIEN A L’OCCASION DU 25 JUILLET, FETE DE LA REPUBLIQUE TUNISIENNE

La Tunisie, enfermée entre la Méditerranée d’où l’on entre plus facilement qu’on en sort, et le Sahara, a une position géostratégique au centre des trafics entre l’Occident et l’Orient d’une importance qui dépasse de loin ses dimensions, ses capacités et ses ambitions. Pour ces raisons, la Tunisie est restée vulnérable aux influences impériales, depuis les luttes entre les carthaginois et les grecs, puis les romains.
L’indépendance d’abord, puis la naissance de la République ont vu pour la première fois dans son histoire la Tunisie libre, seule devant son destin, confrontée aux deux ennemis implacables, d’un côté le colonialisme et l’impérialisme, sous le couvert des valeurs occidentales, et de l’autre les conquérants arabes ou musulmans, sous le couvert de la langue et de la religion. Bourguiba a cherché de traduire le rêve d’indépendance de son peuple en faisant la synthèse entre ces deux réalités antagonistes, recourant à la politique de l’indépendance dans l’interdépendance que traduit la formule magique : la Tunisie est une république moderne dont la langue est l’arabe et la religion l’Islam. Le pays sortit de sa léthargie et fit un bond en avant, malgré le défi que lui lançaient les uns et les autres.

Bourguiba a commencé tôt à militer pour l’identité tunisienne et à lutter contre les convoitises orientales, en créant d’abord le Néo-Destour par transformation du courant réformateur CULTUREL des notables arabo-musulmans (avocats, médecins, journalistes, ou commerçants) en courant réformateur POLITIQUE.
Dès 1932, Bourguiba déclare vouloir rechercher « avec prudence et sincérité un remède à la crise économique, morale et politique de la Tunisie, défendre en dehors de tout esprit de caste et de démagogique stérilité, les intérêts de tous les tunisiens, sans distinction de religion. La Tunisie que nous entendons libérer ne sera pas une Tunisie pour musulmans, pour Juifs ou pour chrétiens. Elle sera la Tunisie de tous ceux qui, sans distinction de religion ou de race, voudront l’agréer pour leur patrie et l’habiter sous la protection de lois égalitaires ». Bourguiba prône aussi une forme de laïcité, ce qui marque une rupture avec les positions du Vieux Destour traditionaliste et religieux.
Après la mort en exil de Moncef Bey, disparu à Pau, le 1er septembre 1948, le seul bey populaire auprès des Tunisiens depuis le début du protectorat, Salah Ben Youssef profite de l’absence au Caire de Bourguiba pour convoquer un congrès du Néo-Destour et renforcer son contrôle sur le bureau politique. Se sentant renforcé, il établit des contacts avec le résident général Jean Mons en se présentant comme « un nationaliste modéré, pro-occidental, soucieux de ménager ses relations avec les prépondérants du pouvoir. »
La guerre ouverte des islamistes pour la conquête du pouvoir, sous couvert de modération pro-occidentale, ne s’arrêtera pas jusqu’à nos jours, malgré les violentes réactions qui s’abattront sur eux périodiquement.
Au Caire Bourguiba a retrouvé le consul américain Hooker Doolittle — en poste à Tunis de février 1941 à juillet 1943 — qui le présentera aux dirigeants de la Ligue arabe (de création britannique). Il se rendra par deux fois aux Etats-Unis en 1946 et 1947 où il inaugurera un « North Africa Office » qui réclame l’indépendance de l’Afrique du Nord française. Hormis l’époque, à partir de 1949, où les États-Unis, voulant créer une Europe libérale, ne se montrent pas ouvertement critiques face à la politique coloniale française, l’appui américain ira grandissant jusqu’à nos jours en Tunisie, parallèlement à l’assujettissement du pays à sa politique hégémonique.
Pendant l’absence de Bourguiba, le syndicat de l’Union Générale des travailleurs tunisiens (UGTT) est fondé le le 20 janvier 1946 par Farhat Hached, héritière de la vieille CGTT pro communiste de Mohamed Ali El Hammi. Elle joue rapidement un rôle considérable dans le mouvement national, sa naissance dotant le Néo-Destour d’un allié de poids dans la lutte pour la libération nationale. Toutefois, les tentatives visant à la mettre au pas débuteront dès les premiers mois de l’indépendance, entravant du même coup le développement d’un véritable contre-pouvoir.
Le 25 juillet 1957, le dernier bey de la famille ottomane husseinite sunnite est déposé et la République tunisienne est proclamée.
A cheval entre 1957 et 1958, des affrontements se produisirent lorsque des troupes françaises, poursuivant des indépendantistes algériens, franchirent la frontière tunisienne. Des avions de l'armée française franchirent la frontière algérienne et bombardèrent le village tunisien de Sakiet Sid Youssef, faisant plusieurs victimes parmi la population. La Tunisie, pour marquer son indignation, adhéra le 1er octobre 1958 à la Ligue arabe; elle devait s'en retirer le mois suivant en raison de l’idéologie unioniste arabe de Gamal Abdel Nasser. Bourguiba se tourna vers le reste du Maghreb. Cette politique se traduisit par une coopération économique et politique accrue avec les pays voisins. Le contentieux sur les frontières avec l'Algérie fut résolu. De même, les relations entre la Tunisie et le Maroc s'améliorèrent. Durant les années 1965 et 1966, la Tunisie soutint la création du Comité permanent consultatif du Maghreb qui préfigurait l'Union du Maghreb Arabe (UMA, dont l'acte de naissance fut signé en 1989).
Dans le même temps, le pays se rapprochait de l'Egypte. Cette politique arabe apparaissait comme une alternative de la coopération avec la France. En effet, à la suite de l'expropriation des terres encore en possession des étrangers, notamment des Français, la France, en réaction, annula toute aide financière à la Tunisie, ce qui contribua à aggraver les difficultés économiques du pays. Les terres furent nationalisées puis collectivisées. Lors des élections de novembre 1964, Bourguiba proclama sa volonté de mettre en œuvre un "socialisme tunisien" et le Néo-Destour fut rebaptisé Parti socialiste destourien (PSD). L'expérience socialiste devait être de courte durée. Le système des collectivités agricoles, qui fut un échec, fut abandonné dès la fin des années 1960.

Si le socialisme des notables arabo-musulmans est mort, après avoir dépossédé le peuple de ses biens en faveur de la classe bourgeoise, le courant islamiste reste vivant et même extrêmement violent. Rappelons, en particulier :

- Les nombreuses manifestations islamistes dans les universités, notamment à Tunis, furent émaillées de violences graves au long de l'année 1986. Celle du 23 avril 1986 fit un mort, policier. Les représentants du parti Destour sont visés physiquement. À l'époque, la Ligue Tunisienne des Droits de l'Homme (LTDH) n'hésite pas à nommer le mal :

« La Ligue tient à insister sur le caractère très grave qu'a pris la violence cette fois-ci. Ainsi, des groupes d'étudiants appartenant au Mouvement Ennahda, ont commis de façon délibérée et organisée une série d'actes de violence grave, comme l'incendie d'institutions éducatives, appartenant au peuple, dans le but de paralyser l'université, de la prendre en otage et ce dans le cadre d'une confrontation globale avec le régime » (communiqué du directeur de la LTDH du 18 mai 1991)

- Octobre 1987 : L'imam de la mosquée du Kram, Brahim el-Ouergui, est vitriolé par des militants du MTI (mouvement de Ghannouchi fondé en 1981 qu'il rebaptisera Ennhada en 1989, constitué de la même direction) au crime d'être bourguibiste; il décède de ses blessures quelques jours plus tard. Quelques mois plus tard, un gardien de la paix de la région de Jendouba , Salah al-Manai, subit le même sort.

- 2 août 1986: quadruple attentat à la bombe dans des hôtels de Sousse et Monastir, qui firent treize blessés dont douze touristes britanniques et italiens. Le Monde du 2 septembre 1987 rapporte le contexte d'une montée aux extrêmes: « Avant même les attentats à l'explosif commis le 2 août dans les hôtels fréquentés par les touristes, les violences se multiplient. Des armes sont volées à des policiers en faction devant l'ambassade d'Arabie Saoudite, des membres des forces de l'ordre sont battus à mort lors des manifestations, des magistrats sont vitriolés et des lettres de menaces arrivent chez des journalistes tunisiens ». Le philosophe Mezri Haddad rapporte, dans son ouvrage Non Delenda Carthago (Le Rocher, 2002) que « Frappé de stupeur, fou de rage, Bourguiba exigeait la tête des hauts dirigeants de la secte islamiste. Il s'apprêtait ainsi à entrer dans le jeu diabolique des stratèges islamistes en leur offrant des martyrs. ' Si Dieu veut que je devienne le martyr des mosquées, qu'il en soit ainsi. Mais je vous dis que ma mort ne sera pas vaine et que de mon sang, naîtront des fleurs islamiques' communiqua Ghannouchi (cité par Le Monde du 2 septembre 87). »

Condamné aux travaux forcés, ne dut la vie vie sauve qu'à Ben Ali décourageant Bourguiba de le condamner à mort afin de ne pas en faire un martyr.

- 8 novembre 1987. Tentative de coup d'état préparée par Ghannouchi et son bras droit Salah Karkar. En mai 1991, Abdallah Kallel, qui fut ministre de l'Intérieur lors de la tentative avorté de coup d'état, révèle que « la décision de passer à l'action violente y compris le projet d'assassiner le président Ben Ali, a été probablement prise en mars 1988, lors du dernier congrès d'Ennhada » (rapporté par Libération du 23 mai 1991). Le premier à vendre la mèche sera l'ancien numéro deux de Ennhada, Abdelfattah Mourou, dans Jeune Afrique du 12 juin 1991: « Rached Ghannouchi a toujours refusé de dialoguer; il a choisi le recours à la violence ». Ce même Mourou démissionna du mouvement "non violent" du Figaro à la suite de l'action terroriste du 17 février 1991 contre un local du parti RCD à Bab Souika. Aujourd’hui Mourou appelle Ghannouchi son frère.

Que faut-il retenir de ces rappels :
1. La Tunisie est un laboratoire pour la politique américaine, depuis la rencontre au Caire de Bourguiba avec le consul américain à Tunis Hooker Doolittle.
2. BCE n’est que le Bach Hamba actuel de la politique des notables de la réforme culturelle arabo-musulmane
3. Les islamistes sont les continuateurs mais plus virulents et violents que le traître Salah Ben Youssef qui, pour assouvir sa soif de pouvoir, non seulement n’avait pas hésité à profiter de l’absence de Bourguiba au Caire pour le renverser, mais était prêt à collaborer avec le résident général Jean Mons, se présentant comme « un nationaliste modéré, pro-occidental, soucieux de ménager ses relations avec les prépondérants du pouvoir. » Hier la France, aujourd’hui l’Amérique et le sionisme international.
4. Toute tentative du pouvoir, islamiste ou autre, en Tunisie, visant à mettre au pas la classe ouvrière représentée par son syndicat historique sera d’entrave du même coup au développement d’un véritable contre-pouvoir.
5. Toute tentative de faire une synthèse entre Occident et Arabo-musulmans, ne peut trouver sa solution que dans un cadre constitutionnel et juridique de droit laïc.

En cette journée solennelle, nous faisons appel en premier lieu à la classe ouvrière, aux paysans, aux jeunes et aux femmes qui sont les quatre colonnes portantes de la Tunisie moderne à dire au pouvoir islamiste monstrueux qui s’est installé dans le pays, non pas à la suite d’une révolution, continuée par un processus démocratique, mais d’un complot ourdi de l’extérieur, dégage ! Pour cela les batailles au sein de l’ANC truquée, comme l’appel à l’unité lancé par BCE pour conquérir le pouvoir par voie électorale sont vouées à l’échec certain, et loin de répondre à l’exigence prônée par Bourguiba, il y a 80 ans, de rechercher « avec prudence et sincérité un remède à la crise économique, morale et politique de la Tunisie, défendre en dehors de tout esprit de caste et de démagogique stérilité, les intérêts de tous les tunisiens, sans distinction de religion. La Tunisie que nous entendons libérer ne sera pas une Tunisie pour musulmans, pour Juifs ou pour chrétiens. Elle sera la Tunisie de tous ceux qui, sans distinction de religion ou de race, voudront l’agréer pour leur patrie et l’habiter sous la protection de lois EGALITAIRES ». La Tunisie est TUNISIENNE.
Citoyens, continuons le combat exaltant contre les ennemis de la Nation, en appelant d’abord à boycotter massivement les prochaines élections politiques. Vive la Révolution populaire pour le pain et la liberté ! Vive la République digne et laïque ! Vive la Tunisie trois fois millénaire.

Proposé Par Touhami Garmaoui

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